Un recueil d’actions au service du bien-être animal
La FNSEA vient de faire entendre sa voix et de publier un document de professionnels sur le sujet du bien-être animal.
« C’est une contribution professionnelle et technique au débat sur le bien-être animal que nous voulons apporter aujourd’hui » a scandé Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA, lors de la présentation de l’édition 2014, le 29 octobre, de « Bien-être des animaux. Recueil des actions des partenaires agricoles », alors qu’un texte de loi est en discussion au Parlement sur ce sujet. Et le syndicat de rappeler que « le bien-être de ses animaux est la préoccupation première de l’éleveur » avec notamment cinq grands principes admis par tous : s’assurer que les animaux sont préservés de la soif, de la faim et de la malnutrition ; assurer aux animaux un confort approprié ; veiller à préserver les animaux de la douleur, des blessures et des maladies ; éviter les situations de peur et de stress pour les animaux et enfin permettre aux animaux d’exprimer les comportements essentiels pour l’espèce.
Bonnes pratiques
Au-delà de ces principes, les organisateurs et intervenants de cette réunion ont expliqué les progrès faits dans le domaine de l’alimentation animale, dans la volonté de moderniser les bâtiments et étables pour les rendre toujours plus confortables ou encore dans le souci permanent des éleveurs d’observer leurs bêtes afin de détecter le moindre souci potentiel. Des explications ont également été données sur les démarches de progrès professionnelles (par exemple : charte des éleveurs bovins, partagée par 80 % des élevages laitiers et viandes ; accord européen d’une charte dans la filière foie gras…) et la hausse continue du niveau de formation des exploitants agricoles. Dans la filière particulière du foie gras, souvent mise sur la sellette par rapport au gavage, le président de la fédération nationale des producteurs de foie gras a particulièrement fait preuve de transparence quant au parcours des animaux et à la période de gavage en question (durée, quantité de nourriture…) et a rappelé aussi qu’un plan de 108 millions d’euros avait été mis en place pour améliorer le confort d’hébergement avec obligation d’être aux nouvelles normes le 1er janvier 2016.
La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 6 novembre 2014.