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Un ravitaillement gourmand au Gaec Perrier

Dans le cadre d'un événement sportif le 6 octobre à La Chapelle d'Aurec, le Gaec Perrier proposera un ravitaillement aux participants. Une occasion de parler des produits MontLait et d'agriculture. 

L'éleveur Nicolas Perrier avec son fils dans le tracteur.
L'éleveur Nicolas Perrier avec son fils dans le tracteur.
© Gaec Perrier

Dimanche 6 octobre, l'APE de l'école des Marronniers à la Chapelle d'Aurec organise la marche des Marronniers, une animation sportive qui proposera 4 randonnées (5, 10, 15 et 20 km) balisées avec ravitaillements. Or, cette année, et à la demande d'une membre de l'APE qui est aussi agricultrice sur cette commune, l'un des ravitaillements sera assuré dans le hameau de La Thève, par le Gaec Perrier lui-même, 
 

Pause gourmande


Chloé et Nicolas Perrier, éleveurs de vaches laitières engagés dans la démarche MontLait, s'organisent pour recevoir comme il se doit un public potentiel de 700 marcheurs le 6 octobre prochain. Le Gaec proposera une véritable pause gourmande avec au menu : de la raclette MontLait, du lait MontLait à boire mais aussi du beurre à tartiner. De quoi reprendre des forces pour la suite du parcours. La ferme sera également ouverte à la visite toujours pour les participants de cette marche. Pour Chloé, "c'est une belle occasion de parler de la démarche et des produits MontLait que l'on trouve dans la grande distribution du secteur (Lidl à Yssingeaux et Intermarché de Monistrol/Loire...). Je parlerai de notre cahier des charges respectueux du bien-être animal... et aussi je compte leur expliquer qu'en achetant des produits sous cette marque de producteurs, les éleveurs ont un retour en termes de rémunération".
Mais ce ne sont pas les seuls messages que la jeune éleveuse souhaite lancer : "Je voudrais aussi montrer que les agriculteurs ne sont pas des ours ! Nous savons être accueillants et notre ferme reste ouverte à tous ceux qui se posent des questions sur l'agriculture. Même dans un secteur où la ville de St Etienne s'approche de plus en plus, comme ici, l'agriculture a encore toute sa place". Ajoutons que la cohabitation avec le voisinage peut se dérouler dans de bonnes conditions. La preuve : au Gaec Perrier, on prévient les voisins avant d'épandre du lisier, "ainsi chacun peut rentrer le linge qui sèche à l'extérieur" précise Chloé, et lorsque les éleveurs sont forcés d'intervenir tard dans la nuit dans les champs, ils préviennent les personnes qui habitent à proximité, et tout se passe bien.
 

Le couple a déménagé


Vous l'aurez compris, Chloé et Nicolas, respectivement 32 et 34 ans, sont de jeunes éleveurs qui accordent de l'importance à la communication, ils disposent d'ailleurs d'un groupe, d'une page Facebook (Gaec Perrier) et sont suivis par 750 personnes sur ce réseau, sans oublier leur chaîne Youtube (Chloé et Nicolas Gaec Perrier)...
Le 6 octobre, les sportifs du secteur de la Chapelle d'Aurec pourront également découvrir le parcours original de ce couple (avec 2 enfants) venu du Rhône et installé en hors cadre successoral avec la reprise de la ferme de Jean-Paul Vacher. "Mon conjoint était installé en lait dans les Côteaux du Lyonnais. Tout était en location sans achat possible ; or nous voulions être propriétaires des bâtiments. Et l'exploitation n'était pas assez grande pour mon installation future. Alors nous avons déménagé. Et c'est par le biais du RDI que nous sommes entrés en contact avec notre cédant" explique Chloé dont une partie de sa famille vit au Monastier. "La vie est nettement plus agréable ici que dans le Lyonnais ! Nous avons visité 40 fermes dans différents départements avant d'arriver ici et celle de La chapelle d'Aurec cochait tous les critères (parcelles regroupées autour de la ferme,  cheptel lait, maison et bâtiments à proximité " ajoute-t-elle.

 

Dans les pas de leur prédécesseur
Chloé et Nicolas élèvent un troupeau de 70 vaches laitières montbéliardes (issues de la reprise du troupeau de M. Vacher) et prim'Holstein et produisent 520 000 L de lait livrés à Sodiaal dont 400 000 L sont engagés dans la démarche Montlait. 
Leur ferme, conduite en agriculture conventionnelle, s'étend sur 93 ha dont 14 ha de maïs et 7 ha de céréales.
Ils vendent 5 veaux de lait par an sous forme de caissettes. 
Le couple travaille dans les pas de son prédécesseur, que ce soit en poursuivant l'aventure de la démarche MontLait ou au sein d’autres OPA : Montbéliarde Haute-Loire, Haute-Loire Conseil Elevage, FDSEA...
 

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