Socaviac et Copagno
Un rapprochement pour améliorer la performance économique
Pour relancer la production ovine herbagère, les coopératives Socaviac et Copagno ont décidé de construire une politique commerciale commune. Ils ont signé, la semaine dernière, une convention de partenariat.

L'union fait la force
Sentiment partagé par Paul Bony, « nous avons tout intérêt à nous organiser là où il y a du commerce. Même si la filière ovine traverse une crise existentielle d'une grande ampleur, nous devons au niveau des coopératives chercher à être plus performants. Se regrouper est une façon d'être plus forts. Il nous faut redonner un peu d'espoir aux moutonniers du bassin herbager ». Copagno dispose aujourd'hui de deux sites, l'un à Riom dans le Puy-de-Dôme et l'autre, en Haute-Loire, à Saint-Beauzire. Elle intervient sur la région Auvergne et compte 500 adhérents pour 132.000 brebis. En 2007, elle a commercialisé 141.000 agneaux, dont les deux tiers sous signes officiels de qualité (Agneau de l'Adret, Terre d'Agneau et Grillonnet). La commercialisation est réalisée, pour 80 %, auprès du groupe Grillon, première entreprise française de viande ovine, au sein de laquelle, Copagno dispose de 32 % du capital.
La coopérative Socaviac réalise l'achat et la vente de bovins et d'ovins. 2.700 éleveurs actifs sont engagés dans la coopérative. Leur production est valorisée par l'intermédiaire d'équipes basées sur trois sites : Villefranche d'Allier (Allier), Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et Gerzat (Puy-de-Dôme). En 2007, la coopérative a commercialisé 89.200 bovins et 30.300 ovins, par l'intermédiaire de deux filiales : Charolais Acor pour l'export du maigre (46.900 en 2007 exportés principalement en Italie) et Socopa, sur ses sites de Villefranche d'Allier et Bonneville (Haute-Savoie) pour les animaux de boucherie.