Un moratoire sur la suppression des postes
La carte scolaire a fait l’objet d’une motion du conseil d’administration vendredi à Murat.
Christian Montin et Pierre Jarlier se mobilisent, via l’AMF 15, pour que le Cantal ne perde pas de nouveaux postes d’enseignants.
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C.F.
Àl’issue du conseil d’administration, Pierre Jarlier, président, et Christian Montin, secrétaire général, ont tenu une conférence de presse conjointe pour exprimer la position de l’Association des maires du Cantal sur la carte et les rythmes scolaires. “Nous nous opposons à tout nouveau retrait de postes. Notre département ne peut pas passer sous un seuil qui compromettrait sa cohésion territoriale, d’où la motion que nous avons déposée”, soulignait Pierre Jarlier. “Nous devons bénéficier de temps et non pas être confrontés chaque année à des suppressions de postes. L’idée est celle d’un moratoire sur trois ans pour permettre au territoire de s’organiser et de délivrer un enseignement de qualité.” Une position qui suit celle des organisations syndicales et de parents d’élèves. “Les critères de choix, exposés par Madame Remer, directrice académique des services départementaux de l’Éducation nationale (Dasen), sont incompréhensibles pour motiver la perte de ces huit postes, aussi, nous avons voté contre au dernier Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN)(1)” soulignait Christian Montin. Le président du Conseil général et le président de l’AMF ont en outre demandé un rendez-vous au ministre de l’Éducation nationale pour défendre cette requête.
Second sujet : les rythmes scolaires. Si, pour Pierre Jarlier, “les maires sont favorables au retour à la semaine de quatre jours et demi, s’il s’agit d’un meilleur rythme pour les élèves, nous voulons connaître les conditions financières, dans un contexte de baisse des dotations de l’État aux collectivités qui représente 4,5 milliards d’euros en deux ans et peut représenter jusqu’à 10 % de baisse de la Dotation globale de fonctionnement”. Un autre aspect de la question est celui des transports scolaires. “L’idée est que les horaires d’ouverture des écoles - lundi, mardi, jeudi, vendredi -, ne changent pas, de façon à ne pas perturber les transports scolaires. Les maires qui souhaitent passer à quatre jours et demi devront aussi le faire savoir avant le 31 mars au Conseil général pour qu’il organise le transport le mercredi matin.” En conséquence, “la collectivité devra prendre à sa charge les élèves, trois quarts d’heure par jour, avec des taux d’encadrement plus contraignants et donc plus coûteux. D’où l’importance de se poser les bonnes questions : quels moyens, quelles qualifications pour le personnel, dans quels locaux, pour quelles activités ? Dans un premier temps, nous garantissons la qualité et la sécurité de l’accueil”, indiquait Christian Montin. Il faudra cependant, dans un second, pour Pierre Jarlier, “passer d’une logique de garderie à une logique d’activité éducative et nous avons demandé à la Dasen de pouvoir nous engager progressivement dans un Projet éducatif territorial. Cependant, toutes les communes ne pourront pas, dans le même temps, permettre l’organisation de ces activités d’où un risque d’éducation à deux vitesses…”
(1) Lire L’Union du 23 février.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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Oui à la semaine des quatre jours et demi
Second sujet : les rythmes scolaires. Si, pour Pierre Jarlier, “les maires sont favorables au retour à la semaine de quatre jours et demi, s’il s’agit d’un meilleur rythme pour les élèves, nous voulons connaître les conditions financières, dans un contexte de baisse des dotations de l’État aux collectivités qui représente 4,5 milliards d’euros en deux ans et peut représenter jusqu’à 10 % de baisse de la Dotation globale de fonctionnement”. Un autre aspect de la question est celui des transports scolaires. “L’idée est que les horaires d’ouverture des écoles - lundi, mardi, jeudi, vendredi -, ne changent pas, de façon à ne pas perturber les transports scolaires. Les maires qui souhaitent passer à quatre jours et demi devront aussi le faire savoir avant le 31 mars au Conseil général pour qu’il organise le transport le mercredi matin.” En conséquence, “la collectivité devra prendre à sa charge les élèves, trois quarts d’heure par jour, avec des taux d’encadrement plus contraignants et donc plus coûteux. D’où l’importance de se poser les bonnes questions : quels moyens, quelles qualifications pour le personnel, dans quels locaux, pour quelles activités ? Dans un premier temps, nous garantissons la qualité et la sécurité de l’accueil”, indiquait Christian Montin. Il faudra cependant, dans un second, pour Pierre Jarlier, “passer d’une logique de garderie à une logique d’activité éducative et nous avons demandé à la Dasen de pouvoir nous engager progressivement dans un Projet éducatif territorial. Cependant, toutes les communes ne pourront pas, dans le même temps, permettre l’organisation de ces activités d’où un risque d’éducation à deux vitesses…”
(1) Lire L’Union du 23 février.
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