Un métier passionnant et riche en diversité
Secrétaire générale de la FDSEA 19, Marie-France Forest est également Présidente de la Commission départementale des agricultrices et seconde Vice-présidente de la Commission nationale. Elle sera présente lors du Conseil décentralisé à Clermont-Ferrand les 24 et 25 septembre prochains.
Secrétaire générale de la FDSEA 19, Marie-France Forest est également Présidente de la Commission départementale des agricultrices et seconde Vice-présidente de la Commission nationale. Elle sera présente lors du Conseil décentralisé à Clermont-Ferrand les 24 et 25 septembre prochains.
C’est avec enthousiasme que l’agricultrice de 47 ans évoque son métier, qu’elle qualifie de « passionnant et d’une grande richesse ». Depuis 2003, elle est installée en Gaec avec son compagnon sur l’exploitation familiale à Saint-Setiers, en Haute-Corrèze. Leur ferme diversifiée, héritée des parents de Marie-France, compte aujourd’hui 180 vaches limousines et 130 brebis charolaises sur une surface de 310 ha. Ils emploient également un salarié à mi-temps pour les épauler.
Avant de devenir éleveuse, Marie-France Forest a suivi un parcours atypique. Après des études en sciences à la faculté, elle a travaillé comme responsable informatique dans un grand groupe de distribution. Mais les aléas de la vie l’ont conduite à reprendre les rênes de l’exploitation familiale. Elle a alors dû se former « sur le tas », comme elle le dit elle-même. « J’ai été soutenue par la Présidente locale de la FDSEA. Grâce à elle, j’ai pu rencontrer de nombreuses personnes, participer à des réunions et suivre des formations. Cela m’a naturellement amenée à m’engager à mon tour dans le syndicalisme », explique-t-elle.
Pour Marie-France, le métier d’agricultrice est tout aussi accessible aux femmes qu’aux hommes. « Le métier a évolué : les machines sont plus modernes, les tâches se sont informatisées, les nouvelles technologies sont omniprésentes. Conduire un tracteur n’est plus un problème, et pour les tâches qui demandent de la force, on trouve des solutions pour compenser », précise-t-elle.
Des avancées importantes, obtenues en partie grâce à l’action de la Commission nationale des agricultrices, ont permis aux femmes de mieux concilier leur travail d’agricultrice et leur vie familiale. Le congé maternité, par exemple, permet aux agricultrices de se faire remplacer sur l’exploitation et ainsi préserver leur santé et celle de leur enfant à naître. Maman elle-même, Marie-France souligne l’avantage qu’ont les agricultrices : « Nous avons la chance de pouvoir passer plus de temps avec nos enfants que dans d’autres métiers. C’est une vraie opportunité. Nous avons une certaine flexibilité dans l’organisation de nos journées : aller chercher nos enfants à l’école, les emmener avec nous au travail, ou aménager nos horaires selon les besoins. »
Une passion sans regrets
Marie-France Forest conclut en affirmant qu’elle ne regrette en rien son choix de vie. Pour elle, le métier d’agricultrice est une vocation, un métier passion aux multiples facettes : éleveuse, vétérinaire, comptable, gestionnaire, … « C’est un métier d’une richesse incroyable, avec une diversité de tâches qui nous stimule chaque jour », déclare-t-elle avec conviction.