Un duo caldaguès remporte le concours de labour
Vitrine du monde agricole, la finale départementale de labour a été remportée samedi 28 août par l´équipe Guibal-Raynal. Dix ans après la première épreuve à Chaudes-Aigues, gagnée également par les locaux.
Samedi 21 août, Benoît Guibal et Stéphane Raynal ont retrouvé leur titre départemental de labour à plat perdu l´an passé à Chaliers au profit de l´équipe de Montsalvy (Laurent Loubières/Joël Piganiol). Sur leur terre, les lauréats devancent leurs compatriotes de Chaudes-Aigues Olivier Guilbot et Jean-Louis Rolland (vainqueurs en 1994), prouvant ainsi la suprématie des locaux dans cette épreuve et une édition 2004 reconnue par les spécialistes comme relevée et homogène.
Ticket pour la finale régionale
Les Caldaguès, titrés en 2001 et 2002, représenteront le Cantal en septembre lors de la finale régionale prévue en Haute-Loire. Chaque équipe, composée d´un chauffeur et d´un commissaire qui l´aide dans les réglages de la charrue et la mesure des distances, doit labourer en un temps donné une parcelle en forme de trapèze, d´une longueur de sillon de 60 mètres pour une largeur de 12 et 20 mètres pour les charrues bisocs et de 18 et 30 mètres pour les trisocs. Il s´agit au départ de réaliser une raie d´ouverture la plus parfaite possible pour ensuite tomber le plus juste en limite de parcelle. Les candidats (âgés de 16 à 35 ans) sont jugés sur le tracé d´ouverture, la bande de terre de l´ados refermant le tracé d´ouverture, la raie de labour (sa profondeur et sa régularité), sa "propreté", l´apparence générale du labour, l´enfouissement du chaume et de l´herbe, la jonction des courts-tours et de la fourrière, la dérayure finale et le fait que toute la parcelle soit labourée. Si cette compétition existe au niveau national depuis 50 ans, le Cantal est dans la course depuis 15 ans. Il faut bien l´avouer, le département n´est pas franchement une région céréalière, ce qui n´empêche pas de trouver de fins techniciens.
Un sol détrempé
Après la canicule, il y a un an et un terrain très dur, les concurrents ont eu droit à un sol détrempé par un violent orage la veille de la compétition. "Cela nous a obligés à modifier le plan d´accès et le stationnement", précise Pascal Cros, président du comité cantonal des Jeunes agriculteurs organisateur de ce rendez-vous sur la propriété de René-Pierre Mouliade. Par chance, le vent du Nord a soufflé les derniers nuages pour offrir un ciel ensoleillé durant toute la journée. Une véritable aubaine, car cette finale de labour, sous le titre de "fête de la Terre", se veut une véritable vitrine du monde rural et agricole. "C´est l´occasion en cette période de l´année de parler de notre métier avec le public et les touristes, de dire comment nous le pratiquons", note Florence Raynal, vice-présidente des JA. Ainsi était-il possible de découvrir du matériel agricole, les animaux élevés sur le canton et principalement la vache aubrac, le battage à l´ancienne, le marché de pays, de s´informer sur le lycée agricole de Saint-Flour et la Cuma locale et de participer à des courses d´ânes ou de lamas et enfin de dîner sur place lors de la soirée de clôture. Cette année, un lâcher de 140 ballons, symbolisant le nombre d´installations de jeunes agriculteurs dans le Cantal en 2003, avait lieu au profit de l´association Les Gentianes qui soutient les familles de malades atteints d´Alzheimer. "Nous avons souhaité faire le lien entre la transmission agricole, qui se concrétise par l´installation, et la maladie qui interdit toute transmission", confie Florence Raynal.
Ticket pour la finale régionale
Les Caldaguès, titrés en 2001 et 2002, représenteront le Cantal en septembre lors de la finale régionale prévue en Haute-Loire. Chaque équipe, composée d´un chauffeur et d´un commissaire qui l´aide dans les réglages de la charrue et la mesure des distances, doit labourer en un temps donné une parcelle en forme de trapèze, d´une longueur de sillon de 60 mètres pour une largeur de 12 et 20 mètres pour les charrues bisocs et de 18 et 30 mètres pour les trisocs. Il s´agit au départ de réaliser une raie d´ouverture la plus parfaite possible pour ensuite tomber le plus juste en limite de parcelle. Les candidats (âgés de 16 à 35 ans) sont jugés sur le tracé d´ouverture, la bande de terre de l´ados refermant le tracé d´ouverture, la raie de labour (sa profondeur et sa régularité), sa "propreté", l´apparence générale du labour, l´enfouissement du chaume et de l´herbe, la jonction des courts-tours et de la fourrière, la dérayure finale et le fait que toute la parcelle soit labourée. Si cette compétition existe au niveau national depuis 50 ans, le Cantal est dans la course depuis 15 ans. Il faut bien l´avouer, le département n´est pas franchement une région céréalière, ce qui n´empêche pas de trouver de fins techniciens.
Un sol détrempé
Après la canicule, il y a un an et un terrain très dur, les concurrents ont eu droit à un sol détrempé par un violent orage la veille de la compétition. "Cela nous a obligés à modifier le plan d´accès et le stationnement", précise Pascal Cros, président du comité cantonal des Jeunes agriculteurs organisateur de ce rendez-vous sur la propriété de René-Pierre Mouliade. Par chance, le vent du Nord a soufflé les derniers nuages pour offrir un ciel ensoleillé durant toute la journée. Une véritable aubaine, car cette finale de labour, sous le titre de "fête de la Terre", se veut une véritable vitrine du monde rural et agricole. "C´est l´occasion en cette période de l´année de parler de notre métier avec le public et les touristes, de dire comment nous le pratiquons", note Florence Raynal, vice-présidente des JA. Ainsi était-il possible de découvrir du matériel agricole, les animaux élevés sur le canton et principalement la vache aubrac, le battage à l´ancienne, le marché de pays, de s´informer sur le lycée agricole de Saint-Flour et la Cuma locale et de participer à des courses d´ânes ou de lamas et enfin de dîner sur place lors de la soirée de clôture. Cette année, un lâcher de 140 ballons, symbolisant le nombre d´installations de jeunes agriculteurs dans le Cantal en 2003, avait lieu au profit de l´association Les Gentianes qui soutient les familles de malades atteints d´Alzheimer. "Nous avons souhaité faire le lien entre la transmission agricole, qui se concrétise par l´installation, et la maladie qui interdit toute transmission", confie Florence Raynal.