Un cas de Fièvre Catarrhale Ovine de sérotype 4 détecté dans l'Allier
Un cas de FCO (Fièvre catharrale ovine) de sérotype 4 a été détecté et confirmé le 6 novembre sur un bovin introduit récemment dans un élevage de l’Allier. C’est le premier cas de sérotype 4 détecté en France continentale. Le sérotype 8 est en revanche largement présent en France continentale depuis 2015.
C’est un veau de race Abondance, né en Haute-Savoie, qui a été contrôlé dans un centre de rassemblement de la Loire. Arrivé dans l’Allier, les soupçons se sont révélés positifs.Afin de limiter la diffusion de la maladie, plusieurs mesures ont d’ores et déjà été prises par les autorités sanitaires. Ces mesures concernent avant tout l’élevage d’origine du bovin, situé en Haute-Savoie.
Mis en quarantaine du cheptel
Dans le département de l’Allier, les mesures suivantes ont été prises : L’animal a été euthanasié mardi 7 novembre matin. Le cheptel auquel il appartenait a été mis en quarantaine et fera d’analyses complémentaires. Les résultats seront connus d’ici trois semaines.
Une maladie commerciale
Le ministère de l’agriculture et de l'alimentation réalise actuellement une analyse de la situation : le CNOPSAV (Conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale) a été convoqué ce jeudi 9 novembre pour faire un point de la situation et décider des mesures de maîtrise sanitaire.
La fièvre catarrhale ovine (FCO), également appelée maladie de la langue bleue, est une maladie virale, transmise par des insectes vecteurs du type Culicoides (moucherons). 26 sérotypes viraux différents sont répertoriés dans le monde. Les espèces sensibles à la FCO sont les ruminants domestiques (ovins, bovins, caprins) et sauvages.
Aucun danger pour l’homme
Ce sont les ovins sur lesquels les symptômes sont les plus visibles. La FCO entraîne les symptômes suivants : fièvre, troubles respiratoires, salivations, oedème de la face, etc. Cette maladie est strictement animale : elle n’affecte pas l’homme et n’inspire donc aucune inquiétude ni pour la population, ni pour le consommateur. Elle n’a strictement aucune incidence sur la qualité des denrées (viande, lait, etc).