Un bâtiment moderne et modulable
Les associés du Gaec d’Aubigeyres, Régis et Pierre-Louis Trocellier, ont bénéficié du service « de l’idée au permis de construire » proposé par la chambre d’agriculture pour leur nouveau bâtiment.
Mis en service « il y a un mois à peine », ce nouveau bâtiment vient compléter les trois autres structures abritant le troupeau bovin de 350 têtes des associés, un troupeau composé de croisés charolais et limousines, qui partent à l’export pour l’Italie, principalement. Les femelles sont gardées pour le renouvellement. De plus, les deux associés produisent quatre à cinq BFA label rouge par an, et l’exploitation est certifiée HVE. « Le label rouge permet une meilleure valorisation de nos bêtes », souligne Pierre-Louis Trocellier.
Capable d’accueillir jusqu’à 120 vaches, construit avec une aire paillée, ce grand bâtiment lumineux est avant tout fonctionnel : couloirs larges, charpente en métal (et qui peut supporter des panneaux photovoltaïques au besoin : ce à quoi réfléchissent les Trocellier père et fils), gestion intégrée des effluents, portes sectionnelles pour le confort de travail des éleveurs, possibilité future d’agrandissement déjà intégrée, etc. Pour arriver à ce résultat, les deux associés se sont tournés, sans hésiter, vers la chambre d’agriculture et le service permis de construire proposé par Jean-Charles Commandré, conseiller spécialisé bâtiment d’élevage, lorsqu’ils ont décidé qu’un nouveau bâtiment était nécessaire, en 2021. Inauguré en 2020, ce service permet d’accompagner les requérants depuis l’avant-projet (budgets, besoins et priorités) jusqu’au permis de construire. Une assurance pour les agriculteurs qui peuvent s’appuyer sur un interlocuteur unique tout au long de la construction du projet. Pour Pierre-Louis Trocellier, si l’idée de base du bâtiment était plutôt simple, « le même modèle que celui d’au-dessus, mais en plus large », il a été content de trouver une écoute attentive et un accompagnement solide, notamment administratif. « C’est Jean-Charles Commandré qui s’est occupé des relevés de terrain, et de faire venir l’architecte ».
Auparavant, la chambre d’agriculture ne proposait qu’un accompagnement qui s’arrêtait dès l’esquisse de projet prête ; les éleveurs devaient ensuite se débrouiller seuls, et accomplir toutes les tâches (parfois lourdes) requises pour un tel bâtiment, en plus de leur travail quotidien sur leurs fermes. En 2020, la chambre d’agriculture a donc décidé d’élargir son offre, « ce qui permet un rendu beaucoup plus précis, et apporte une vraie plus-value au porteur de projet ».