Sur les plages d’Ipanema,les Français sont presque les rois
Nanoue, Nicolas, Coco ou encore Guy ont fait le voyage au Brésil pour assister à la Coupe du monde de football.
Par rapport à ce qu'on nous a montré à la télé, c’est le jour et la nuit.” Nathalie - “Nanoue” - Estabel est encore sous le charme de son séjour au Brésil. Avec sept autres camarades de jeu, elle a vécu pendant 15 jours la Coupe du monde. “C’était génial, savoure encore Nanoue. Nous avons passé un super moment avec des images plein la tête, le temps de faire des visites, d’aller à la plage, de rencontrer des gens... et bien sûr d’assister aux matches.” Rentrée mardi, elle a repris le travail le lendemain à Aurillac.
“La Coupe du monde à faire” dans le pays du football
“Le séjour, c’est vraiment que du positif. Nous avons fait le choix de rester sur Rio, poursuit-elle. Nous ne nous sommes jamais sentis en danger et nous avons été surpris par la propreté des lieux. De quoi donner des idées à bon nombre de grandes villes françaises.” Entre les plages de Copacabana “populaires” et d’Ipanema “plus friquées”, ce pays très croyant “respire le football. Nous avons pu le constater chaque jour avec un Brésil qui s’arrête de travailler lorsque les Auriverde jouent. Nous avons également eu la chance de jouer au football avec les habitants de la favela Santa Marta. Un grand moment”. Il faut dire que toute la bande était accompagnée d’un guide du cru, “ça facilite les choses. Avec les rencontres, les taxis, on savait qu’il ne fallait pas se rendre à certains endroits. Alors nous n’avons pris aucun risque. Mais ça, ce n’est pas spécifique au Brésil, c’est partout pareil”.Pour Nanoue, au-delà du fameux Christ qui surplombe le Corcovado, le souvenir de Maracana restera à jamais ancré dans sa mémoire. “C’était la Coupe du monde à faire. Et se rendre dans ce stade, c’est extraordinaire et impressionnant. Il a été superbement refait avec un niveau de sécurité inégalable, une place incroyable...”Les superlatifs ne manquent pas, même si la rencontre face à l’Équateur n’était pas la plus spectaculaire, “en revanche, quelle ferveur des 7 à 8 000 Français dans le stade”. Pour le huitième face au Nigéria, Nanoue et ses camarades ont savouré le spectacle mais depuis la plage, tranquillement installés dans des chaises pliantes. Il était alors temps de rentrer en France, dans un autre pays vert.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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