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Signes officiels de qualité : l'Assemblée nationale veut clarifier le système

Entre les appellations d’origine contrôlée ou protégée, les labels rouges, les indications géographiques protégées, les spécialités traditionnelles garanties, les produits de l’agriculture biologiques, les consommateurs ont du mal à s’y retrouver. La confusion s’aggrave avec l’apparition et le développement de distinctions privées comme les saveurs de l’année ou les bannières régionales. « Trop de labels tuent les labels » observe Marie-Lou Marcel, député SRC de l’Aveyron et rapporteur avec Dino Cinieri, député UMP de la Loire du rapport sur les signes d’identification de l’origine et de la qualité. Aussi sont-ils à l’origine d’une série de propositions pour clarifier le système. Elles ont été adoptées par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le 21 janvier. La première vise à améliorer et à renforcer la communication pour bien distinguer les caractéristiques de chaque signe de qualité. L’État est appelé à la rescousse : il lui est demandé de mieux communiquer sur le contenu des signes officiels de qualité ; mais aussi de simplifier et de raccourcir la procédure de leur reconnaissance. « La reconnaissance d’une AOC par exemple, prend entre sept et dix ans. Le temps de l’Inao n’est pas le temps économique » déplore Marie-Lou Marcel. Les signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine apportent 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’agriculture française : 126 000 exploitations sont concernées en France, soit une sur quatre.

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