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Semaine des métiers de l’agriculture : 11e édition réussie

© CD

Cette année encore, la semaine des métiers de l’agriculture a connu un franc succès. Que ce soient les collégiens, les lycéens ou les demandeurs d’emploi, tous ont pu découvrir ou redécouvrir ce secteur d’activité. Secteur, qui, rappelons-le, est le plus dynamique et surtout le plus recruteur de notre département. En effet, il a été constaté une augmentation de 26 % des embauches dans ce domaine, et 30 % des créations d’entreprises sont dans le milieu agricole.

Quelles structures ? Pour qui ?Il est vrai que ce n’est pas facile de savoir à qui s’adresser en fonction de son profil professionnel. D’où l’avantage de ces journées d’échange où les structures vont à la rencontre des gens concernés.

Le salariatLes personnes qui n’ont pas de diplôme et peu d’expérience dans le domaine agricole pourront se diriger vers le GEIQ (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification) qui pourra les orienter selon leurs compétences soit vers une formation en alternance, soit vers un contrat de professionnalisation.Le CFPPA (centre de formation continue) pourra également intervenir en proposant une formation diplômante : le BPA (Brevet professionnel agricole). Plusieurs options sont possibles, comme par exemple la production animale, les travaux paysagers ou forestiers. Ces formations sont ouvertes à tous, à partir de 18 ans. Elles se déroulent d’octobre à juin.D’autre part, les personnes ayant un diplôme dans le domaine agricole auront deux solutions.Soit elles se tournent vers le groupement d’employeurs Agri Emploi 23 qui pourra proposer des postes chez des agriculteurs. La personne aura le statut de salarié de l’association et sera amenée à travailler dans plusieurs exploitations différentes, ce qui est parfait pour parfaire son expérience. Les demandeurs d’emploi peuvent également prendre contact avec le Service de Remplacement Creuse. En effet, cet organisme recherche des gens pour remplacer l’exploitant lui-même, en cas de maladie/accident, congés ou même pour motif maternité/paternité. Il est donc primordial d’avoir de l’expérience et surtout d’être autonome sur une exploitation.Jonathan, salarié agricole d’Agri Emploi 23 et Alexandre, agent de remplacement, sont unanimes : « Il n’y a que des avantages à commencer à travailler pour une des deux structures. Cela permet de voir différentes exploitations avec leurs méthodes de travail. En plus, on apprend plusieurs méthodes de travail puisqu’on va pratiquer plusieurs types de production. »De son côté, Jean-Yves Debrosse, adhérent et utilisateur des deux structures, est pleinement satisfait. Il emploie un salarié via Agri Emploi 23 avec deux autres agriculteurs de sa commune. Le salarié tourne sur les trois exploitations. « J’ai recours au Service de Remplacement pour mes responsabilités professionnelles. L’avantage, c’est que c’est le même salarié qui vient, il change d’employeur le temps de mon absence. Il connaît déjà l’exploitation et le travail qu’il y a à faire. »

L’installationLes personnes qui souhaitent s’installer auront comme principaux interlocuteurs JA23 (Jeunes Agriculteurs de Creuse) et la chambre d’Agriculture de la Creuse. Ces organismes vont faire le point sur le projet, voir s’il est réalisable et en adéquation avec les diplômes obtenus, puisque ce sont ceux-là qui permettront le recours aux aides à l’installation.Une fois ce point fait, un dossier d’autodiagnostic est à remplir par le futur exploitant, ce qui l’amènera à rédiger son PPP (Plan de professionnalisation personnalisé). Après validation de celui-ci lors d’un entretien individuel, il est remis au Préfet qui donne son agrément. Ensuite seulement vient la phase de réalisation du PPP.Un mois de stage est obligatoire pour tout le monde, sauf s’il y a une expérience professionnelle. Enfin, des formations complémentaires sont possibles, pour le chiffrage du projet ou pour l’installation en société par exemple.

Du concret pour les collégiensPlusieurs classes de 4e et 3e du département ont pu découvrir le métier d’exploitant agricole de manière plus concrète. En effet, pour sensibiliser et informer au mieux les jeunes, quoi de mieux que l’immersion ? Ils ont donc pu visiter l’exploitation du lycée agricole d’Ahun, et un collège a même eu la chance d’être accueilli par Thierry Dauger directement sur sa structure.Le groupe accueilli par M. Dauger a ainsi pu découvrir les coulisses de l’élevage bovin et de la production porcine. Deux jeunes, déjà déterminés à devenir agriculteur malgré leur jeune âge ont pu être rassurés sur l’avenir du métier qu’ils souhaitent exercer. « L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, le principal est de faire un métier que vous aimez », leur glisse Thierry Dauger sur un ton bienveillant.L’exploitation du lycée agricole a également ouvert ses portes. Les collégiens ont ainsi pu découvrir les différents ateliers tels que le bovin viande, le bovin lait, l’ovin, le porcin, la pisciculture ou encore les espaces verts. Un « Quizz’Atelier » a été remis à chacun afin de sensibiliser et d’impliquer les jeunes au mieux. Pour clôturer cette journée, Mme Aubrun, directrice adjointe du lycée est venue présenter les formations existantes au sein du lycée.

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