Sécheresse : un dossier très chaud
Action syndicale chez le préfet de la Creuse.
Aussitôt élu à la présidence de la FDSEA, Thierry Jamot n’a pas perdu de temps pour conduire sa première action syndicale à la préfecture.
Les raisons : le dossier sécheresse de 2016. Après avoir appris que le dossier creusois n’avait pas été présenté lors de la dernière commission du CNGRA (Comité national de gestion des risques en agriculture) du 22 mars dernier, quelques explications s’imposaient.
Devant le préfet Monsieur Chopin, entouré de M. Boulet, Directeur Départemental des Territoires et de son adjoint M. Debray, les responsables de la FDSEA n’ont pas manqué de rappeler le manque flagrant d’appui politique sur ce dossier et l’inquiétude et le désarroi de nombreux agriculteurs dans la zone exclue, dont ils représentent pas moins des 2/3 des surfaces du département et 50 % des agriculteurs sur le côté du chemin.
Alors que 108 communes ont été retenues sur les 258 que compte le département, « vous viendrez expliquer aux agriculteurs pourquoi les agriculteurs au nord du département peuvent prétendre à une indemnisation, alors que leurs collègues situés dans la commune voisine sont exclus du système » s’insurgent Thierry Jamot.
Sans apporter réellement d’élément de réponse aux nombreuses questions posées, le préfet s’est engagé à relancer le dossier auprès des plus hautes instances de l’État et en particulier sur 19 communes supplémentaires.
Parmi les sujets d’actualité, le secrétaire général Christian Arvis a rappelé les inquiétudes de nombreux agriculteurs au sujet des dossiers PAC, qui, en raison des difficultés informatiques liées aux SNA, risquent d’avoir des difficultés à effectuer leurs déclarations PAC dans les temps impartis.
Pour M. Boulet, « la situation reste extrêmement préoccupante pour le démarrage de cette campagne, mais nous faisons le maximum pour tenter de rétablir la situation ».
Un autre sujet d’interrogation portait également la cartographie des cours d’eau. Pour la DDT, un groupe de travail composé de la DDT, de l’ONEMA, de la Chambre d’Agriculture et des organisations syndicales représentatives se rendront prochainement sur le terrain pour élaborer ensemble la définition des cours d’eau à retenir.