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Rom Sélection au cœur de la sélection et de la recherche

Avec 160 adhérents détenant près de 60 000 brebis, Races ovines des Massifs Sélection pilote le premier cheptel génétique de France.

Éleveurs et prescripteurs présents à l’AG de ROM Sélection.
Éleveurs et prescripteurs présents à l’AG de ROM Sélection.
© FT

L’assemblée générale de Races Ovines des Massifs (ROM) Sélection s’est déroulée mi-juin à la station génétique de Paysat-Bas, lieu unique en France, devant un parterre d’éleveurs et de prescripteurs. Avec 160 adhérents détenant près de 60 000 brebis, l’association présidée par Jean-Luc Chauvel pilote le premier cheptel génétique de France.
Au-delà de la gestion des schémas de sélection, son « métier de base », l’organisme de sélection des races ovines rustiques du Massif Central mène avec ses partenaires des actions de recherche et développement, comme le protocole Vigagno par exemple, qui ambitionne de mieux déceler les critères de vigueur des agneaux. Les troupeaux de Fedatest et ceux des sélectionneurs entrent également dans deux autres protocoles de recherche : Rustic, une étude portant sur les critères de longévité fonctionnelle/efficacité de carrière ; et Parasel pour isoler des gènes résistants au parasitisme gastro-intestinal.

Année record de vente d’agnelles
La collecte de données et de matériels biologiques fait partie des priorités de ROM Sélection avec 17 000 doses de semences congelées et 220 000 échantillons de sang pour plus de 6 000 béliers. ROM sélection conduit également des programmes de gestion des gènes d’hyper-ovulation sur les races grivette, noire du Velay et blanche du Massif central, présents naturellement chez ces races depuis toujours.
La commercialisation des reproducteurs, béliers et agnelles, entre aussi dans le champ d’activité de l’association. Plus de 11 000 agnelles et 750 béliers ont ainsi été vendus sur l’exercice, en hausse par rapport à l’année précédente. « La vente d’agnelles est revenue à hauteur de l’année record de 2014, mais des marges de progrès importantes dans certaines races permettent d’espérer des résultats encore meilleurs », estime Jean-Luc Chauvel.
La journée s’est poursuivie par la visite commentée du Conservatoire National du Saumon sauvage, à Chanteuges (Haute-Loire), où les participants ont pu comparer les méthodes de sélection et d’élevage. Et le saumon est en grand danger à cause du silure, gros poisson carnivore introduit, comme les ovins avec le loup.

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