Retrouver l´esprit de l´engagement volontaire
Le rapport d´orientation des JA insiste sur le thème de l´engagement, afin de remobiliser les jeunes agriculteurs au service de la vie rurale.
Le récent renouvellement des équipes cantonales aura servi de révélateur : la campagne souffre d´un manque d´engagement au service des autres, de la vie rurale, au sein des structures professionnelles, associatives, syndicales. Et c´est face à ce constat que les Jeunes agriculteurs du Cantal ont décidé de faire de l´engagement le thème du rapport d´orientation. Un groupe de travail y planche depuis plusieurs semaines déjà (1). En enquêtant sur le terrain, il a dressé les causes de cette désaffection, puis cherché des pistes de réflexion pour inverser la tendance. Car si le syndicat ne se plaint pas du nombre de ses adhérents (il aurait doublé en 10 ans), il constate cependant une participation aux assemblées franchement en baisse.
Une bouée pour ne pas boire la tasse
"Aujourd´hui, nous avons conscience qu´il faut redonner de la matière à travailler, à motiver", estime Nicolas Bardy (Lacapelle-Viescamp), responsable du groupe de réflexion. Les JA ne sont pas les seuls confrontés à ce phénomène, mais les excuses évoquées par les uns ou les autres restent globalement les mêmes : impression de n´influer sur rien, sentiment de devoir suivre une pensée unique, mais aussi manque évident de connaissance du fonctionnement des organismes agricoles et perte de la notion de solidarité... Pourtant, "l´engagement est la bouée qui empêchera le monde agricole de boire la tasse", prévient le rapport d´orientation des JA. "Alors, nous allons sensibiliser les jeunes en allant à leur rencontre, dans les milieux qu´ils fréquentent", annonce Nicolas Bardy. "Nous en profiteront pour nous ouvrir davantage en n´abordant pas que des thèmes purement agricoles et en gagnant en convivialité". Parallèlement, le groupe de travail délégué par le bureau des JA estime que la formation annuelle "Devenir acteur en milieu rural" est un parfait outil pour favoriser l´engagement.
Une "force de propositions
Les résultats sont là : la plupart des jeunes stagiaires qui y sont passés ont depuis accédé à des responsabilités au sein de structures syndicales, professionnelles, communales ou associatives. "Tous les ans, une dizaine de jeunes y participent, nous en espérons le double à l´avenir", confie M. Bardy. D´autant plus intéressant pour les sessions à venir que le syndicat des jeunes compte bien faire de l´échelon cantonal une "force de propositions et de réflexions locales". Mais pour décider les jeunes agriculteurs à intégrer cette démarche, il faut auparavant susciter l´intérêt. Ce sera l´objectif d´un document qui présentera la structure, ses rôles et missions. En outre, il sera proposé au plus grand nombre de participer à des réunions d´information, sans contrainte d´adhésion.
Une bouée pour ne pas boire la tasse
"Aujourd´hui, nous avons conscience qu´il faut redonner de la matière à travailler, à motiver", estime Nicolas Bardy (Lacapelle-Viescamp), responsable du groupe de réflexion. Les JA ne sont pas les seuls confrontés à ce phénomène, mais les excuses évoquées par les uns ou les autres restent globalement les mêmes : impression de n´influer sur rien, sentiment de devoir suivre une pensée unique, mais aussi manque évident de connaissance du fonctionnement des organismes agricoles et perte de la notion de solidarité... Pourtant, "l´engagement est la bouée qui empêchera le monde agricole de boire la tasse", prévient le rapport d´orientation des JA. "Alors, nous allons sensibiliser les jeunes en allant à leur rencontre, dans les milieux qu´ils fréquentent", annonce Nicolas Bardy. "Nous en profiteront pour nous ouvrir davantage en n´abordant pas que des thèmes purement agricoles et en gagnant en convivialité". Parallèlement, le groupe de travail délégué par le bureau des JA estime que la formation annuelle "Devenir acteur en milieu rural" est un parfait outil pour favoriser l´engagement.
Une "force de propositions
Les résultats sont là : la plupart des jeunes stagiaires qui y sont passés ont depuis accédé à des responsabilités au sein de structures syndicales, professionnelles, communales ou associatives. "Tous les ans, une dizaine de jeunes y participent, nous en espérons le double à l´avenir", confie M. Bardy. D´autant plus intéressant pour les sessions à venir que le syndicat des jeunes compte bien faire de l´échelon cantonal une "force de propositions et de réflexions locales". Mais pour décider les jeunes agriculteurs à intégrer cette démarche, il faut auparavant susciter l´intérêt. Ce sera l´objectif d´un document qui présentera la structure, ses rôles et missions. En outre, il sera proposé au plus grand nombre de participer à des réunions d´information, sans contrainte d´adhésion.