Aller au contenu principal

Rendre à la terre ce qu’elle donne

Pour trouver Bernd Ackermann, il faut aller au cœur des Cévennes, pas très loin de Saint-Germain-de-Calberte. Bernd est Allemand, il a posé ses valises à Durantis en 1997. Chemin faisant, il a ouvert un camping à la ferme, planté des légumes et poursuivi l’observation du monde l’entourant à travers l’objectif de son appareil photo.

© Sandra Hartmann

Tout a commencé par des vacances estivales dans le sud de la France, « la Provence, l’Ardèche, se souvient Bernd. Mais il y avait toujours beaucoup de monde. Nous avons découvert les Cévennes un peu par hasard sur la carte. L’endroit nous a plu. » De là à s’établir tout de suite à Saint-Germain-de-Calberte ? « Non, les choses se sont faites au fur et à mesure. C’étaient d’abord des vacances en famille. » Et la décision a été prise de faire le grand saut, habiter à l’année en Lozère, « nous avons cherché un moment avant de trouver la ferme à Durantis. » Nous sommes en 1997, il était journaliste en Allemagne, le voilà en Lozère, plantant un olivier avec sa fille, pour se souvenir de cette arrivée. Depuis les enfants ont quitté le nid, lui est resté, entouré de ses terres où il a développé un camping à la ferme, avec chalet et yourte. « Cela me permet d’avoir une activité toute l’année », glisse-t-il. Quand il ne s’occupe pas de ses hôtes, Bernd a les mains dans la terre, il est maraîcher, vendant sa production à la ferme. « Tout ce que je peux faire, je le fais. » Fèves, petits pois, choux, poireaux, oignons, betteraves, salades, etc. Et même des châtaignes dont le gros est transformé par Fariborne. La belle saison venue, il y a donc des fruits et des légumes pour les vacanciers, « tout est sur place, poursuit-il. Les gens peuvent tranquillement se ressourcer et profiter la beauté du paysage cévenol. » L’agriculteur confie également s’intéresser de près à la permaculture, « utiliser moins de produits invasifs sur la terre pour qu’elle se développe autrement ». Rendre à la terre ce qu’elle donne, c’est une philosophie de vie à laquelle semble attaché l’exploitant. C’est par la photo qu’il lui rend hommage.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 25  février 2016, numéro 1348.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière