Rendez-vous le 10 octobre pour une journée bovine
La Chambre d’agriculture organise une journée spéciale le jeudi 10 octobre dans l’élevage de Vincent et Emilie Cosme, à Coyac, sur la commune de Sanssac-l’église.
La Chambre d’agriculture organise une journée spéciale le jeudi 10 octobre dans l’élevage de Vincent et Emilie Cosme, à Coyac, sur la commune de Sanssac-l’église.
Malgré toutes les difficultés liées à la progression des épidémies de FCO et de MHE, il est important de garder un œil sur les évolutions de la production et des marchés des viandes bovines, et de réfléchir aux enjeux et aux perspectives d’avenir en France et en Haute-Loire.
Quelles tendances au niveau national ?
Avec la réduction du cheptel, le volume de production de viandes bovines baisse depuis plusieurs années en France. Le manque de naissances de veaux est encore accentué par les impacts sur la reproduction des différentes épidémies qui se succèdent voire se combinent : FCO avec ses divers sérotypes, MHE, et autre besnoitiose…
Toutes ces évolutions, sur fond de changement climatique, limitent les disponibilités en viandes de bœuf et de veau. L’équilibre est difficile avec une consommation qui se maintient grâce à la restauration hors domicile, soutenant des prix élevés à la production, mais ouvrant les portes à l’importation de viandes produites avec des coûts et un prix moindres.
Et en Haute-Loire ?
Notre département connaît une tendance différente de l’évolution nationale. Compte tenu du relief et de la dominance des prairies permanentes, l’élevage herbivore y garde une place majeure. Après le développement historique de sa production laitière, la conversion de cheptels laitiers en allaitants a épargné la Haute-Loire de la décapitalisation bovine, et s’est accompagnée de la mise en place d’une diversité de produits et filières, de démarcations locales et de qualité.
Mais comment préserver ce potentiel de production dans un contexte de réchauffement et d’aléas climatiques croissants, et dans la difficulté à assurer la relève des éleveurs en fin d’activité ? Comment maintenir la diversité et une bonne valorisation des produits avec un marché national élargissant ses importations et sa consommation de viande hachée « générique » ?
C’est un débat de fond qui sera mené au cours de la matinée du 10 octobre, lors de la table ronde qui suivra l’intervention de Caroline Monniot de l'Idele - Institut de l’élevage, sur la conjoncture nationale.
Repères et leviers d’amélioration
L’après-midi, des focus sur des points essentiels de l’élevage allaitant seront présentés sous forme d’ateliers techniques animés par des conseillers de la Chambre d’agriculture. Les participants y trouveront des références technico-économiques, des repères sur l’impact de leviers d’amélioration et d’adaptation, des conseils sur leur mise en pratique et des témoignages d’agriculteurs.
De la gestion du troupeau aux résultats économiques, en passant par la conduite de la reproduction, la sélection des animaux à partir de leurs performances, la valorisation de l’herbe et l’aménagement des bâtiments, plusieurs thématiques seront développées pour apporter des réponses aux éleveurs.