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Réduire la mortalité des veaux

Le taux de perte de veaux varie entre élevages et peut aussi fluctuer au sein d’un même élevage d’une année sur l’autre.

Des vêlages faciles, accompagnés d’une maîtrise de l’intervalle entre deux mises bas sont des éléments améliorant le statut sanitaire de l’élevage.
Des vêlages faciles, accompagnés d’une maîtrise de l’intervalle entre deux mises bas sont des éléments améliorant le statut sanitaire de l’élevage.
© Bruno Compagnon

Les résultats de bilan de mortalité et de morbidité donnent des repères pour positionner son élevage. Un taux de mortalité inférieur à 8 %, entre la naissance et le sevrage, est acceptable. Supérieur à 10 %, ce ratio est important et il convient d’analyser les causes mortalité. Le vêlage demeure un des principaux facteurs engendrant la perte de veaux. Les conditions de naissance des veaux influent fortement sur le pourcentage de pertes lors du premier mois. Des vêlages faciles, accompagnés d’une maîtrise de l’intervalle entre deux mises bas sont des éléments améliorant le statut sanitaire de l’élevage. Par ailleurs, quelle que soit la race, le taux de mortalité au cours du premier mois augmente avec le niveau des difficultés de naissance. La fréquence de vêlages en conditions difficiles est plus importante sur les primipares que sur les multipares. Ceci explique en partie le risque d’avoir un taux de mortalité plus élevé sur les veaux nés de génisses. Pour mettre toutes les chances de son côté, l’élevage de la génisse de renouvellement de la naissance à son premier vêlage nécessite un suivi rigoureux. Ceci passe par un gabarit et un développement suffisant lors de la mise à la reproduction selon l’âge recherché lors du premier vêlage : de 70 % du poids adulte pour un premier vêlage à 30 mois à 75 % pour un premier vêlage à trois ans.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 12 mai 2016, numéro 1359.

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