Reconnaissance des surfaces pastorales : une nécessité pour les massifs français
À l’initiative de la FNSEA, des JA et de l’Apca, l’hôtel de ville d’Ax-les-Thermes dans l’Ariège a accueilli, les 1er et 2 octobre derniers, un séminaire pour évoquer « la place des surfaces pastorales dans la nouvelle politique agricole commune » (Pac).
À l’initiative de la FNSEA, des JA et de l’Apca, l’hôtel de ville d’Ax-les-Thermes dans l’Ariège a accueilli, les 1er et 2 octobre derniers, un séminaire pour évoquer « la place des surfaces pastorales dans la nouvelle politique agricole commune » (Pac).
Devant trois eurodéputés, les acteurs du pastoralisme montagnard et méditerranéen ont défendu les acquis de la dernière réforme de la Pac, consistant à rémunérer les surfaces pastorales au prorata de leur valeur alimentaire.
Un système complexe mais juste et capital, qui suscite toujours la défiance de Bruxelles, alors que se profilent les trilogues Parlement, Conseil et Commission. « Nous sommes en effet dans le « money time » », explique Philippe Lacube, président de la chambre d’agriculture de l’Ariège. « Il nous est apparu important de démontrer les apports des surfaces pastorales auprès des décideurs. Ces surfaces, productives jouent un rôle indispensable pour les exploitations. Elles revêtent également des intérêts incontestables pour le bien public tant en matière économique, environnementale que sociale.
Au-delà du travail relatif aux surfaces pastorales, nous avons pu les sensibiliser et les interpeller sur les différents enjeux du programme à venir : le maintien de l’ICHN, la définition des agriculteurs actifs, les problématiques liées aux aides couplées ou encore à l’éco-sheme », précise le responsable politique.