Quel est le meilleur moyen d'acheter ou vendre des propriétés forestières ?
Laforêtbouge.fr est un site qui, sous la forme d’une bourse foncière forestière gratuite, permet de mettre en contact acheteurs et vendeurs, avec l’objectif de créer des unités de gestion plus cohérentes.
Laforêtbouge.fr est un site qui, sous la forme d’une bourse foncière forestière gratuite, permet de mettre en contact acheteurs et vendeurs, avec l’objectif de créer des unités de gestion plus cohérentes.
Le Cantal n’échappe pas à une tendance régionale et même nationale : de nombreux propriétaires ne valorisent pas comme ils le pourraient la ressource forestière. Pourtant, l’antenne départementale du Centre national de la propriété forestière(1) confirme le potentiel quantitatif et qualitatif d’une production locale. Parmi les freins identifiés, le morcellement des parcelles, parfois assorti d’une méconnaissance ou du désintérêt de la part d’héritiers, par exemple, voire de situation d’indivision. Inversement, des porteurs de projets ont régulièrement l’idée d’investir, de développer et valoriser le bois.
Partant de ce constat, le CNPF a créé un outil numérique gratuit de mise en relation entre cédants et aquéreurs. “Les acheteurs sont bien plus nombreux que les vendeurs”, constate Bernard Teyssedou, en charge de ce dossier. Il compte sur cette plateforme numérique pour dynamiser le marché.
Laforetbouge.fr
Le site laforetbouge.fr recense les offres et les demandes : une “banque foncière” que les vendeurs renseignent et où une carte interactive facilite les recherches des acheteurs. “Pour celles et ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’outil informatique, nous pouvons, à leur place, mettre leur offre en ligne, après signature d’un mandat”, explique Bernard Teyssedou.
“Nous sommes des facilitateurs et en aucun cas des agents immobiliers. D’ailleurs nous ne faisons pas d’estimation de valeur", précise Bernard Teyssedou (CNPF)
L’objectif avoué de cette opération consiste à lutter contre le morcellement et regrouper autant que faire se peut pour gérer plus efficacement l’entretien des parcelles et espérer une valorisation durable du produit bois.
Priorité au regroupement
Une plaquette sensibilise également les notaires à cette situation. Le CNPF y préconise des parcelles d’au moins 4 hectares, facilitant les accès et la lutte contre les incendies, rendant les travaux sylvicoles moins coûteux...
C’est d’ailleurs avec ces mêmes objectifs qu’en cas de mise en vente d’une parcelle, les propriétaires limitrophes sont tenus d’en être informés et qu’ils ont priorité sur l’acquisition ; un droit de préférence et de préemption, au prix fixé par le vendeur.
(1) Le CNPF est un outil de développement au service des propriétaires privés.