Quel est ce nouvel outil pédagogique qui va entrer à la MFR de Marcolès ?
Vu à Aurillac, lors du Forum de l’orientation et des métiers, le simulateur d’engins agricoles a fait l’unanimité. La MFR de Marcolès devrait être le premier établissement du Cantal à s’en doter.
Vu à Aurillac, lors du Forum de l’orientation et des métiers, le simulateur d’engins agricoles a fait l’unanimité. La MFR de Marcolès devrait être le premier établissement du Cantal à s’en doter.
Des idées, la Maison familiale et rurale de Marcolès (MFR) n’en manque pas. Elle sait aussi faire preuve d’adaptation en fonction des demandes. C’est ainsi que la formation en mécanique agricole n’a pas rencontré le succès escomptée. C’est alors imposé “un choix pas facile à prendre”, convient le président, Marc Piganiol. La formation est stoppée au profit d’une filière “agroéquipement” qui comprend toujours une partie maintenance, mais surtout de la conduite et de la pratique. En ce sens deux moniteurs ont été spécialement recrutés pour ce bac pro en alternance qui allie pratique et théorie.
Ni un jouet, ni un gadget
C’est en particulier pour cette nouveauté que la MFR entend se doter d’un simulateur de conduite professionnel, mais qui sera aussi ouvert à toutes les autres formations (bac pro CGEA, CAP métiers de l’agriculture...). Et même au-delà, à d’autres établissements du Cantal, y compris les formations forestière(1). La Maison familiale de Marcolès est en effet, à ce jour, la seule à avoir eu cette idée, après avoir vu un simulateur en fonction lors de la journée “forum de l’orientation et des métiers”, en février à Aurillac. Et ne nous y trompons pas : ce n’est pas un jouet, encore moins un gadget.
C’est l’équivalent pour des engins agricoles des simulateurs sur lesquels apprennent les futurs pilotes de ligne”, affirme Patrice Peyrissac, président des Entreprises des territoires du Cantal.
Ravi de cette initiative, le président des EDT du Cantal espère bien trouver dans cette filière devenue attractive un vivier d’embauches pour les entrepreneurs. Une idée qui devrait aussi séduire des Cuma. André Carsac, représentant l’assureur Groupama, voit également d’un très bon œil cette initiative, bien plus sûre pour l’apprentissage des jeunes, l’erreur de manipulation s’avérant sans risque. Une première prise de contact avec cet appareil innovant est programmée à la MFR, du 13 au 24 mai. L’établissement doit en être équipé à partir de la rentrée de septembre 2024, d’abord sous forme de location, avant une acquisition prévue en décembre.
Projet photovoltaïque
L’autre point que Marc Piganiol est bien décidé à faire rapidement avancer, c’est le sujet de l’autoconsommation énergétique pour faire baisser la facture, avec des panneaux solaires dont le surplus de production serait réinjecté dans le réseau. “À installer rapidement, le prix de rachat de l’électricité a baissé”, prévient le président qui concède que le prix des installations baisse aussi. Si le projet est rapidement validé, les toitures de la MFR devraient être équipées en 2025. Enfin, une partie thématique sur “l’agro-équipement et le semis direct” s’est ensuite ouverte avec l’intervention de Cyril Jouventes de la société Simtech. Non sans que Marc Piganiol remercie auparavant vivement l’implication des membres du conseil d’administration et d’une équipe “stable à l’esprit de cohésion”, placée sous la direction de Gilles Malvesin et composée de moniteurs et formateurs, mais aussi de maîtresses de maison, d’animateurs et de personnel administratif.
(1) La conduite de tous types d’engins peut être simulée de manière ultra-réaliste, en toute sécurité.