Lutte contre les mouches
Précocité et constance d’action, clés de la réussite
Les insectes sont des parasites majeurs en production animale. En période estivale, les mouches peuvent constituer une nuisance importante.
- Être vigilant sur la propreté des bâtiments et abords.
- Intervenir tôt dès l’apparition des premières mouches avec des larvicides ou des auxiliaires de lutte biologique.
- Mettre en place la lutte dans tous les locaux avant infestation.
- Utiliser des produits homologués avec un respect strict de la dose.
- Ne pas mélanger
Une prolifération non-maîtrisée des mouches peut rapidement rendre un élevage « invivable ». Les conséquences sont multiples : baisse de la production de lait liée à l’agitation des animaux, traites mouvementées, baisse du GMQ pour les animaux à l’engraissement, transmission de maladies…
Les mouches : un important pouvoir de multiplication
Pour éviter de se laisser dépasser, il convient d’agir précocement dès l’apparition des premières mouches. Une fois démarré, le processus de multiplication est exponentiel. À 16 °C, la durée du cycle de reproduction de la mouche domestique est de 50 jours. Il n’est plus que de 8 à 10 jours pour des températures entre 25 à 30 °C. Sachant qu’une mouche va pondre entre 600 et 2 000 œufs au cours de son existence, on comprend mieux l’importance d’éliminer les premières larves de mouches bien avant l’été. En hiver, une minorité de mouches et de pupes vont entrer en diapause. Elles peuvent ainsi supporter l’hiver et entretenir le cycle jusqu’au printemps suivant, d’où la nécessité d’en détruire le maximum en maintenant des litières sèches pour empêcher la survie des pupes.
L’hygiène des bâtiments : un facteur de maîtrise incontournable
Si les traitements sont incontournables en élevage, la prévention passe d’abord par une bonne hygiène des locaux. La vigilance portera sur les abords des silos d’ensilage et les stockages d’aliment. De même, les fumières et aires paillées seront totalement nettoyées au printemps, les bâtiments seront asséchés au maximum par une bonne ventilation et il sera évité la persistance de restes de lait à proximité des cases à veaux. Toutes ces actions vont permettre de réduire au maximum les sources de nourriture pour les mouches et les lieux de ponte.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 26 avril 2012.