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Contractualisation
Pour une meilleure et juste rémunération des éleveurs

L'actualisation des coûts de production est une bonne nouvelle pour les éleveurs qui contractualisent.

Vaches charolaises
"La prise en compte des coûts de production dans la construction du prix est le seul message fort qui pourra permettre à la filière de donner la rémunération nécessaire au maintien des effectifs" dit Anthony Fayolle vice-président de la FDSEA.
© © stock.adobe.com

Comme prévu dans l’accord interprofessionnel, les nouveaux coûts de production ont été réévalués. Depuis ce début d’année, les cours de la viande sont à un niveau élevé, rarement vu ces dernières années. 

Mais en parallèle la hausse des charges est inédite ; en effet on observe une hausse du coût de production d’environ 15 centimes du kilo pour le 2ème trimestre (exceptionnellement au vu de la conjoncture, les coûts ont été réévalués en mai pour le 1er trimestre 2022)

Le coût de production par catégorie est un bon moyen de savoir combien valent réellement les animaux sortis de nos cours de ferme et de définir le prix à payer par l'acheteur.

Ce coût de production est une partie intégrante des contrats, tout comme la cotation actuelle. Ces deux indicateurs permettent de définir un prix déterminable et cohérent avec la situation actuelle. 

Au vu de la crise en Ukraine, cette actualisation et cette réactivité sont d’autant plus importantes pour une meilleure et juste rémunération des producteurs.

 

Il a dit 

Anthony Fayolle, vice-président FDSEA

"Comme vous pouvez le constater, la contractualisation ne se développe pas et le statut quo à l'air de convenir à pas mal de monde. Le statu quo qui consiste pour la filière viande à vivre et à gérer les cours grâce à la décapitalisation des cheptels laitiers et allaitants est certes une stratégie, mais c'est une situation de court terme qui pourrait avoir des conséquences dramatiques.

La prise en compte des coûts de production dans la construction du prix est le seul message fort qui pourra permettre à la filière de donner la rémunération nécessaire au maintien des effectifs".

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