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Pour ses mille ans, l’église de Prévenchères se dote de vitraux

En partenariat avec la Fondation du patrimoine, la commune de Prévenchères a lancé le 17 mai un appel aux dons afin de financer la restauration de son église romane et surtout, la construction de vitraux.

En partenariat avec la Fondation du patrimoine, la commune de Prévenchères a lancé le 17 mai un appel aux dons afin de financer la restauration de son église romane et surtout, la construction de vitraux.
En partenariat avec la Fondation du patrimoine, la commune de Prévenchères a lancé le 17 mai un appel aux dons afin de financer la restauration de son église romane et surtout, la construction de vitraux.
© ED

« Si vous souhaitez faire un don en faveur du patrimoine, il n’y a pas que Notre-Dame de Paris à rénover. Il faut aussi penser à nos églises et nos chapelles lozériennes qui sont tout aussi importantes, alors, aidez à financer les vitraux de l’église de Prévenchères ! », tente de convaincre Paul Gély, délégué de la Fondation du patrimoine en Lozère, devant un auditoire déjà bien sensible à la question du patrimoine religieux.
Si la comparaison entre la petite église romane du xiie siècle de Prévenchères et la cathédrale emblématique de la capitale peut prêter à sourire, il s’agit bien, là aussi, de revivifier un bijou architectural local. Et, la salle de la mairie remplie d’habitants venus assister à la présentation du projet, officiellement lancé le 17 mai, ne peut que témoigner de son importance pour les Prévenchérois.

De premiers vitraux inédits
« Notre église n’a jamais eu de vitraux et d’extérieur comme d’intérieur, ça ne fait pas très joli. On dirait du mauvais plexi agricole, sourit Olivier Maurin, éleveur en ovins viande et maire de la commune depuis mai 2020, en pointant l’emplacement des fenêtres du bâtiment. Moi, je suis né ici, j’ai été baptisé dans cette église. En y passant tous les jours, je me suis dit qu’on ne pouvait pas la laisser ça comme ça ».
Après plusieurs mois de travail, le comité de pilotage chargé de la rénovation – une vingtaine de personnes dont des élus, des membres de la fondation du patrimoine, un architecte des bâtiments de France et de simples citoyens – a eu un véritable « coup de cœur » pour les propositions de Pauline Galindo, vitrailliste à Bagnols-les-Bains.

« La même méthode qu’il y a mille ans »

Au fait, comment fait-on un vitrail aujourd’hui ? La réponse est simple : « C’est la même méthode qui existe depuis qu’on a commencé à avoir des vitraux dans les églises », sourit Pauline Galindo. L’artiste travaillera donc selon la méthode du « vitrail traditionnel au plomb », à savoir du verre coupé et cloisonné au plomb puis soudé à l’étain. Pourtant, les amateurs d’églises risqueront d’être un peu surpris aux premiers abords. « Plutôt qu’un vitrail classique avec des couleurs très vives, il faudra plutôt s’attendre à voir un dessin en pastel » explique la vitrailliste lozérienne. Quant aux motifs qui seront représentés, il n’y aura pas de passage particulier des Écritures mais plutôt des « symboles œcuméniques » ou des scènes abstraites comme des mains ou des visages féminins qui se devineront à travers les branchages de l’arbre de Sully.

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