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Place à l’hiver avec la laine mohair

Depuis une douzaine d’années, un couple de Cévenols vit de la transformation de laine mohair et d’un verger de châtaignier.

© Nancy Sagnet

En Cévennes lozériennes, Stéphanie Delort élève une trentaine de chèvres angora. Une production atypique reposant sur une filière à part entière. Depuis une douzaine d’années, l’agricultrice vit de la toison de ses animaux. Après avoir acheté leur maison d’habitation ainsi que le foncier attenant en 2006, Stéphanie et Bernard, son époux, se sont lancés dans deux secteurs d’activité : Stéphanie élève les chèvres et Bernard cultive un verger de châtaigner. La quasi-totalité des châtaignes est transformée en confiture, farine, biscuits et sirop.
La diversification de leur exploitation leur permet de vivre de leur métier. « Si nous n’avions pas ces deux activités complémentaires, ce ne serait pas un projet viable. Pour vivre seulement de chèvres à deux, il en faudrait environ une soixantaine », explique l’éleveuse.
Au commencement, Stéphanie et Bernard Delort n’étaient pas issus du milieu agricole. Faisant le ramassage scolaire sur la commune de Saint-Frézal-de-Ventalon, elle a rencontré par hasard un producteur de mohair. « Tout de suite, les chèvres angora m’ont beaucoup plu », raconte-t-elle. Après avoir fait un BPREA, le couple décide de s’installer à Lou Foussat, sur la commune de Saint-Hilaire-de-Lavit. Jusqu’en 2009, les deux époux ont exercé leur activité professionnelle sur leur lieu de résidence et n’avaient pas eu l’opportunité de s’agrandir en raison de la forte pression foncière. Il y a neuf ans, le couple a pu installer la production au lieu-dit les Crozes, trois kilomètres plus bas. Stéphanie y a construit un petit bâtiment d’élevage, son atelier et un lieu de vente.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1480, du 18 octobre 2018, en page 16.

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