Aller au contenu principal

Pas un, mais quatre robots au Gaec du Sabatier

À Marcolès, dans le Cantal, la famille Prat mise sur l'automatisation des tâches. Aux deux robots de traite et à l'aspirateur à lisier s'ajoute un robot autonome de distribution fourragère.

Près de la mélangeuse-distributrice autonome, les éleveurs Yohan et Maxime Prat autour de David Puech et Pierre Chauvet (Centraliment-Altitude) et d'Aurélia Boyer (Lely).
Près de la mélangeuse-distributrice autonome, les éleveurs Yohan et Maxime Prat autour de David Puech et Pierre Chauvet (Centraliment-Altitude) et d'Aurélia Boyer (Lely).
© R. Saint-André

« Il n'y a qu'en main-d'oeuvre que nous n'étions pas autonomes. » Le constat de Maxime Prat découle d'une mauvaise expérience. Au moment où son fils Yohan s'installe à ses côtés (en 2018), il doit subir une opération chirurgicale qui réclame trois mois d'arrêt de travail... et personne pour le remplacer durablement. La réflexion sur l'automatisation de la ferme est prise. En un an, la modernisation sera spectaculaire.« Nous nous sommes rendus en Bretagne pour visiter les installations de robots d'alimentation. Très vite, nous avons opté pour robotiser aussi la traite », commentent les associés père-fils du Gaec du Sabatier, auquel participe aussi la mère, Nathalie Prat. Un bâtiment est agrandi - une bonne partie en autoconstruction - équipé de deux robots de traite* et bénéficiant d'un sol nettoyé par un aspirateur-racleur qui se guide tout seul, sans intervention. La configuration de l'exploitation, entourée de prairies, permet un libre accès des animaux à la pâture, plus de 150 jours par an au printemps et à l'automne.Parallèlement, à proximité immédiate des silos, une « cuisine » est créée où un puissant grappin guidé par des lasers vient automatiquement, selon une pesée prédéfinie précise, alimenter en foin, herbe, maïs, compléments... une mélangeuse, elle-même totalement autonome : elle traverse la cour de ferme pour se rendre à la stabulation où elle distribue le fourrage à intervalles réguliers. Au total, ce sont 650 000 EUR qui ont été mobilisés pour ces aménagements qui bénéficient d'un taux de subvention Feader (fonds européens distribués par la Région) intéressant de 43 %.

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

deux personnes
Médecin de Campagne sur le Cézallier La santé jusqu’au dernier des hameaux

Depuis 30 ans dans le Cézallier, le docteur Philippe Rolland, 63 ans, veut rester un médecin humaniste. La suite ? Il y pense…

Didier Perségol présente l'affiche de la 16e édition de la fête de la truffe de la Canourgue
« La trufficulture, c’est une science et c’est un mystère »

Alexandre Boudon, à tout juste 40 ans, s’est découvert une nouvelle passion : la trufficulture. Après l’achat de…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière