Pas de bascule de printemps pour les eaux souterraines
Le BRGM vient de livrer sa dernière édition de l'état des nappes d'eaux souterraines. Tour d'horizon.
Traditionnellement, les nappes d'eaux souterraines se rechargent entre septembre-octobre et mars-avril. Lorsqu'arrive le printemps, on parle alors de bascule entre la période hivernale et la période estivale. En 2017, ce moment précis, qui donne une bonne indication du fonctionnement de la pluviométrie et des températures pendant l'hiver et le printemps, n'a pas encore été atteint et la recharge se poursuit. Rien de catastrophique et cette bascule peut encore intervenir pendant ce mois de mai.
Cependant, le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM), en charge de ces mesures sur les nappes d'eaux souterraines, attire l'attention sur "une recharge hivernale insuffisante", à la date du 1er avril. "Moins de la moitié des nappes (46 %) affiche un niveau moyen ou plus haut que la moyenne. La situation montre qu'à peine la moitié du territoire a, pour l'instant, commencé à bénéficier de la recharge hivernale attendue pour cette période de l'année. Seuls quelques rares secteurs présentent des niveaux autour de la moyenne voire modérément hauts comme la Lorraine, le sud du Bassin parisien ou la plus grande partie du pourtour méditerranéen. Le reste du territoire présente des niveaux modérément bas voire bas"peut-on lire dans la présentation publiée ce 20 avril. L'explication générale est assez simple : les pluies normalement attendues en période hivernale se sont fait attendre, jusqu'en février. Et si mars a été relativement pluvieux, il a aussi été assez chaud (en moyenne, le plus chaud depuis 1900 d'après Météo France).
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1407, du 27 avril 2017, en page 3.