Aller au contenu principal

Ovinpiades mondiales, première étape en Limousin

La tonte et le parage, les deux premières épreuves des Ovinpiades mondiales se sont déroulées le 27 mai à la ferme expérimentale du CIIRPO en Haute-Vienne. 
 

photo de groupe de jeunes bergers
Les concurrents des Ovinpiades mondiales.
© P. Dumont

Angleterre, Argentine, Arménie, Australie, Belgique, Bénin, Canada, Chili, Côte d’Ivoire, Écosse, Espagne, France, Irlande, Irlande du nord, Pays de Galles, Pérou et Togo. Dix-sept pays sont représentés aux Ovinpiades Mondiales qui font leur retour en 2024 après 10 ans d’absence. Dix-sept pays et 29 candidats et candidates, venus défendre leurs couleurs. Et parmi eux, Benoît Toutain et Iris Soucaze, meilleurs jeunes bergers aux Ovinpiades nationales pour défendre la France. Tout juste arrivés en Haute-Vienne, tous ont été accueillis au Pôle de Lanaud le 26 mai à midi et ont pris part à la Grande Tablée des Rencontres à table. Avant d’entamer les premières épreuves le lendemain matin, ils ont eu droit à une visite des lieux touristiques phares de Limoges dont le quartier de la boucherie et le Musée des beaux-arts (porcelaine, émail, vitrail). Le dimanche soir, de nouveau au Pôle de Lanaud, une soirée de gala leur a permis de déguster les produits de la région Nouvelle-Aquitaine, et notamment les viandes ovines et bovines préparés par Anne Alassanne, cheffe du Lanaud et Luc Perez, boucher et collaborateur d’Interbev.

La tonte et le parage pour débuter le concours

C’est à la ferme expérimentale du Ciirpo que les premières épreuves des Ovinpiades mondiales se sont déroulées le lendemain. « C’était l’occasion de mettre en avant le Ciirpo et son nouveau bâtiment de contention qui intègre une salle de tonte, a souligné Guillaume Metz, président d’Inn’Ovin Nouvelle Aquitaine*. Cela démontre, s’il est besoin, que les meilleures conditions de travail sont réunies pour l’éleveur comme pour l’animal ». Deux épreuves attendent les 29 candidats dont 12 filles. Ceux-ci doivent tondre 3 brebis en un minimum de temps, technique et finition étant aussi pris en compte dans la notation. Ensuite, aidés par une cage de retournement, les candidats taillent les onglons d’une brebis. Rapidité, précision du geste, manipulation de l’animal et respect des consignes de sécurité sont évalués. Si les conditions de travail sont optimales pour les jeunes candidats, ils sont parfois mis en difficulté par les spécificités de l’élevage ovin dans leur pays. « Les candidats venant d’Afrique n’ont pas l’habitude de tondre ni de parer les onglons car leur troupeau n’en a pas besoin, explique les organisateurs. Idem pour les péruviens ». Même s’ils ont pu s’entraîner un peu, les épreuves s’avèrent donc ardues pour certains candidats. Toute la matinée, ils se succèdent pourtant, ne lâchant rien. « Chaque pays a sélectionné ses candidats selon ses propres critères et les épreuves ne sont pas forcément identiques partout », précise Guillaume Metz. Si certains sont à la peine, d’autres sont plus à l’aise. C’est le cas de Benoît, le candidat français actuellement en terminale bac pro CGEA. Tout droit venu des Hauts-de-France, celui-ci semble à l’aise avec la tondeuse. « Participer aux Ovinpiades mondiales c’est une opportunité qui ne se représentera peut-être jamais, déclare-t-il tout sourire. Cela permet d’échanger, de voir des systèmes différents ». Le jeune homme qui passe son bac la semaine prochaine, compte s’installer en production ovine après quelques années de salariat auprès de ses parents producteurs bovins lait. En parallèle des épreuves, des ateliers d'information ont aussi permis de découvrir la ferme expérimentale du Mourier.

Les plus lus

Crâne de veau au milieu d'un pré
Des veaux proies ou charognes du vautour à Trizac ?

Deux veaux robustes dont il ne reste guère que le squelette entouré de plumes : à Trizac, les éleveurs peinent à croire à du…

Une homme debout dans une étable avec des veaux
Géobiologie : « Que ce soit invisible ne signifie pas que ça n'existe pas ! »

À Saint-Diery, Patrice Chassard, producteur de Saint-Nectaire, s'est formé à la géobiologie après plusieurs expériences…

Plusieurs brebis parquées sur une montagne.
“Avec la FCO, on se sent plus démunis que face au loup”

Comme d’autres élevages ovins du Cantal, les Champaix ont perdu en quelques jours plusieurs bêtes sur le Cézallier. 

FCO : « Ça explose partout, il nous faut des vaccins et vite »

Qu’il s’agisse des sérotypes 8 ou 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), les pouvoirs publics n’ont pas su anticiper la…

Un homme et une femme sourient
Finales de labour : le mot des JA 63

Le président des Jeunes agriculteurs du Puy-de-Dôme et la présidente des JA du canton de Riom, organisateurs des finales…

Territoire Viande : des pros de la cheville

Créée en 2013 par Simon Fric, l’entreprise naucelloise est un acteur reconnu du commerce de gros et demi-gros positionné sur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière