Organisation de la vaccination
Une instruction de la DGAL définit les modalités de mise en œuvre de la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) pour les mois de mars et avril, avec notamment l’ouverture à la vaccination volontaire par les éleveurs.
Le sérotype huit ne circulant plus depuis cinq ans, les stocks de vaccin dans les laboratoires étaient faibles lors de la découverte d’un nouveau foyer en septembre dernier. Compte tenu de l’impossibilité d’une vaccination obligatoire à visée sanitaire et de la complexité de l’organisation d’une commande collective de vaccin par les professionnels, un appel d’offres pour un marché public a été organisé par l’État afin de commander les doses nécessaires à la vaccination de 2,5 millions d’ovins et huit millions de bovins. Depuis le 1er mars, les actes de vaccination réalisés en dehors des actes de police sanitaire seront à la charge des éleveurs. Seul l’achat des doses vaccinales sera pris en charge par l’État jusqu’à épuisement des stocks du marché public. Vu les délais de production des vaccins et l’indisponibilité relative des doses en quantité suffisante jusqu’au mois de mai, des priorités ont été définies. Les départements en ZR à la date du 29 février sont prioritaires. Pour la période de vaccination de mars et avril, six populations d’animaux sont identifiées pour l’usage autorisé des vaccins mis à disposition par l’État.
À savoir
La DDCSPP fournit aux vétérinaires la liste des élevages et le nombre d’animaux éligibles. La DGAL insiste sur le fait que les vétérinaires sont garants du respect des quotas attribués à chacun des éleveurs dont ils sont les référents. Les vétérinaires tiendront à jour la liste des élevages vaccinés ou pour lesquels une délivrance de vaccin a été faite. En l’absence de besoin de certification, la vaccination peut être faite par l’éleveur. Que la vaccination soit réalisée par le vétérinaire ou par l’éleveur, la liste des animaux vaccinés, la date de vaccination et le vaccin utilisé sont à inscrire sur le carnet sanitaire. Pour plus d’informations, contactez votre vétérinaire sanitaire, la DDCSPP ou le GDS de la Lozère.
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 24 mars 2016, numéro 1352.