Aller au contenu principal

Olivier de Serres, un précieux héritage à préserver

L’agronome ardéchois, considéré comme le père de l’agronomie, a posé les jalons de l’agriculture moderne. Son œuvre est toujours aujourd’hui une source d’inspiration pour penser l’agriculture.

© DR

Né à Villeneuve-de-Berg en 1529 d’une famille de commerçants d’étoffes, Olivier de Serres est le troisième d’une fratrie de cinq enfants. Son éducation, celle d’un intellectuel de la Renaissance, forgera le savant lettré et humaniste qu’il deviendra par la suite. Profondément attaché à la terre, le jeune Olivier de Serres achète en juin 1558 un domaine situé à Mirabel, connu sous le nom de « Pradel ». Il en devient « le seigneur » et y installe sa famille* en 1578, une fois la paix retrouvée entre protestants et catholiques. Mais à la différence de nombreux aristocrates de l’époque, qui laissaient leurs terres aux mains de fermiers pour en récupérer les revenus, Olivier de Serres n’entend pas se tenir à l’écart des travaux des champs. Lui qui considère l’agriculture comme le « premier des arts » veut en étudier les conditions d’exploitation pour pouvoir conduire « la maison rustique » de la meilleure des façons. Pour cela, il s’abreuve de lectures d’auteurs anciens, observe, expérimente sur le terrain… Un travail scientifique dont il publie la synthèse en 1600. Théâtre d’agriculture et mesnage des champs est le premier traité sur l’agriculture en langue française. Une œuvre magistrale teintée de poésie, qui suscite aujourd’hui encore un intérêt inépuisable dans le monde agricole et bien au-delà.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1525, du 12 septembre 2019, en page 16.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière