« Nous devons relocaliser l’alimentation, pas seulement celle des hommes »
Alors que le président a visité des exploitations agricoles de sa circonscription, Sandrine Le Feur, députée LREM du Finistère, précise sa vision d’une transition environnementale au service d’une autonomie retrouvée.
![Sandrine Le Feur, député LREM de la 4e circonscription, Finistère](https://medias.reussir.fr/pamac/styles/normal_size/azblob/2024-01/reveil-lozere_334SQQLW1_web.jpg.webp?itok=4vJCC0BT)
Quelles sont les conséquences, selon vous, du coronavirus dans le secteur agroalimentaire français ?
On voit que les agriculteurs sont remis sur un piédestal, et nous devons en profiter pour redonner tout son sens à notre mission de production. Nous devons relocaliser l’alimentation, pas seulement celle des hommes, mais aussi celles des bêtes. Sommes-nous capables de nourrir nos vaches, nos volailles, nos porcs, si on ferme les frontières ? Ce sera possible demain, non seulement en luttant contre la déforestation importée, mais surtout avec une agriculture diversifiée, un nombre d’animaux réduit, et en favorisant l’alimentation à l’herbe. Et, en arrêtant de nourrir les troupeaux avec des céréales, d’autres surfaces deviendront disponibles pour l’alimentation humaine, qui permettront de renforcer notre autonomie.