Née dans les zones d’élevage, l’ICHN doit y rester
Les responsables professionnels du Massif central, réunis vendredi dernier, à Aubière (63), ont réaffirmé la pertinence de l’ICHN et son lien indissociable aux surfaces fourragères des zones défavorisées.
Mesure phare du soutien ciblé à l’agriculture en zones de handicaps, l’Indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN) fait actuellement l’objet d’une remise en cause au niveau européen. Impensable pour les responsables professionnels du Massif central, qui arguments à l’appui, invitent l’Europe à revenir à la raison. « La remise en cause des critères historiques d’éligibilité à l’ICHN dans le cadre de la réforme actuelle, couplée à la révision en cours de la carte des zones défavorisées simples, pourrait entraîner une diminution conséquente des montants de l’ICHN alloués aux bénéficiaires actuels de l’aide », prévient Tony Cornelissen, président du Sidam. Face à ce péril, la profession agricole est particulièrement mobilisée depuis plusieurs mois. « Des amendements ont été portés par la Commission agricole au Parlement européen. Le Parlement va dans notre sens sur le ciblage animal de l’ICHN. Désormais, c’est au ministre de l’agriculture français de se mobiliser sur ce sujet », estime Patrick Bénézit, président de la Copamac.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1416, du 29 juin 2017, en page 7.