Aller au contenu principal

L'Occitanie, laboratoire de l'adaptation climatique en agriculture

À la suite du Varenne de l'eau, la chambre régionale d'agriculture et le conseil régional d'Occitanie ont accéléré leurs réflexions sur l'adaptation climatique, en vue d'aboutir à une feuille de route détaillée et d'aligner l'ensemble des politiques avec le futur climat occitan.

À la suite du Varenne de l'eau, la chambre régionale d'agriculture et le conseil régional d'Occitanie ont accéléré leurs réflexions sur l'adaptation climatique, en vue d'aboutir à une feuille de route détaillée et d'aligner l'ensemble des politiques avec le futur climat occitan.
À la suite du Varenne de l'eau, la chambre régionale d'agriculture et le conseil régional d'Occitanie ont accéléré leurs réflexions sur l'adaptation climatique, en vue d'aboutir à une feuille de route détaillée et d'aligner l'ensemble des politiques avec le futur climat occitan.
© Patrick Cronenberger/Illustration

Tous en conviennent : s'adapter aux conditions climatiques futures est essentiel pour préserver la production agricole. Mais comment traduire cet objectif dans l'accompagnement technique ou les politiques ? « Il faut d'abord comprendre le climat d'aujourd'hui, puis les effets du climat de demain sur les fermes. Et une fois cette phase terminée, on peut passer à l'élaboration d'un plan d'adaptation », déroule Sylvain Doublet, responsable Agronomie et climat chez Solagro, et créateur d'outils de diagnostic climatique. En théorie au moins, le Varenne de l'eau et de l'adaptation au changement climatique lancé par Julien Denormandie a semblé adopter cette méthode, en demandant aux filières et aux régions des diagnostics, que tous doivent désormais décliner en plans d'actions détaillés. « Les régions les plus touchées par les sécheresses sont les plus réactives », observe Olivier Dauger, qui a suivi le dossier pour Chambres d'agriculture France (ex-APCA).L'Occitanie ferait partie de ces territoires aux avant-postes. Le changement s'y fait déjà sentir, avec des hausses observées de la température de près de 2°C dans certains départements, un nombre annuel de vagues de chaleur multiplié par cinq, et une surface touchée par la sécheresse quadruplée depuis les années 1960. Les agriculteurs se sont déjà partiellement adaptés, en avançant d'une dizaine de jours les travaux de fauche ou de récolte dans les prairies et les vignes. D'autres effets, comme la stagnation des rendements de blé tendre ou le risque de mortalité des bovins, exigent cependant des efforts plus poussés.Du côté des chambres et de la Région, l'irrigation est considérée comme la principale solution. Une analyse qui laisse de côté une immense partie de l'équation, prévient Sylvain Doublet, à l'origine de l'outil utilisé par la chambre pour ses modélisations. D'une part, l'eau devra être partagée, et l'agriculture forcément réduire ses prélèvements face à une ressource plus rare. D'autre part, l'enjeu de l'adaptation pourrait être plus économique que technique, avec des réductions de rendement attendues dans la plupart des productions.

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

deux personnes
Médecin de Campagne sur le Cézallier La santé jusqu’au dernier des hameaux

Depuis 30 ans dans le Cézallier, le docteur Philippe Rolland, 63 ans, veut rester un médecin humaniste. La suite ? Il y pense…

Didier Perségol présente l'affiche de la 16e édition de la fête de la truffe de la Canourgue
« La trufficulture, c’est une science et c’est un mystère »

Alexandre Boudon, à tout juste 40 ans, s’est découvert une nouvelle passion : la trufficulture. Après l’achat de…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière