Interbev
L’interprofession en visite dans le Livradois
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Les représentants nationaux d’Interbev ont visité, mardi, la PRA du Livradois-Forez. Ils ont rencontré les éleveurs et partagé avec eux les difficultés de la filière.
La veille de l’ouverture du Sommet de l’Élevage, Dominique Langlois, président d’Interbev, et Pierre Chevalier, président de la FNB, ont visité la PRA du Livradois-Forez. L’élevage est omniprésent dans cette zone de montagne et doit surmonter de multiples difficultés.
Relancer la production
Les représentants de l’interprofession se sont arrêtés sur la commune de Saint-Anthème, dans l’exploitation de Marc Ferragne. À 1 200 mètres d’altitude l’éleveur allaitant, de vaches salers, a exposé les difficultés de sa production. Le principal obstacle reste les charges de structures qui ne peuvent être diminuées. Combiné à la situation de rupture économique de la filière bovin-viande, l’éleveur survit depuis deux ans, sans pouvoir s’octroyer de salaire. Une réalité qui renforce les convictions des représentants d’Interbev « Nous avons de nombreux atouts, nous devons les valoriser. La voie du salut est à l’extérieur vers les pays demandeurs. » explique Dominique Langlois.
L’un des principaux axes d’actions de l’Interprofession est donc le développement de l’exportation. Pour Pierre Chevalier, cette solution est inévitable pour maintenir la filière et tout particulièrement dans les zones de montagne. « La FNB soutient l’Interprofession pour créer un groupe d’exportation français. La France doit relancer la production et s’inscrire dans le nouveau contexte économique. Répondre aux demandes en viande bovine, des pays du pourtour méditerranéen, en complément des débouchés nationaux, serait un avantage certain pour la filière. » Et quoi de mieux que le Sommet de l’Élevage pour lancer la machine ? Cette année encore, de nombreuses délégations étrangères étaient présentent à Cournon. L’occasion idéale pour vanter les mérites de la production de viande bovine française et créer des liens. « Avec le Sommet de l’Élevage, nous avons des contacts privilégiés pour signer des marchés. Pour nous, ces trois jours ont des airs de Sommet de l’exportation. » témoigne Pierre Chevalier. Durant cette journée de visite, dans la PRA du Livradois-Forez, bien d’autres remèdes à la crise ont été évoqués.
Antidotes latents
De nombreux messages sont portés par la FNB, de la contractualisation avec les abatteurs aux accords avec la grande distribution jusqu’au report des annuités. Malheureusement, peu d’oreilles sont attentives à ces messages et le contexte de la crise économique fini de brouiller les ondes. Une situation qui augmente les inquiétudes des éleveurs. Le Sommet de l’Elevage aura, peut-être, fait office de phare dans ce brouillard, donnant ainsi aux acteurs de la filière bovine une direction propice vers l’horizon des pays méditerranéens.
Relancer la production
Les représentants de l’interprofession se sont arrêtés sur la commune de Saint-Anthème, dans l’exploitation de Marc Ferragne. À 1 200 mètres d’altitude l’éleveur allaitant, de vaches salers, a exposé les difficultés de sa production. Le principal obstacle reste les charges de structures qui ne peuvent être diminuées. Combiné à la situation de rupture économique de la filière bovin-viande, l’éleveur survit depuis deux ans, sans pouvoir s’octroyer de salaire. Une réalité qui renforce les convictions des représentants d’Interbev « Nous avons de nombreux atouts, nous devons les valoriser. La voie du salut est à l’extérieur vers les pays demandeurs. » explique Dominique Langlois.
L’un des principaux axes d’actions de l’Interprofession est donc le développement de l’exportation. Pour Pierre Chevalier, cette solution est inévitable pour maintenir la filière et tout particulièrement dans les zones de montagne. « La FNB soutient l’Interprofession pour créer un groupe d’exportation français. La France doit relancer la production et s’inscrire dans le nouveau contexte économique. Répondre aux demandes en viande bovine, des pays du pourtour méditerranéen, en complément des débouchés nationaux, serait un avantage certain pour la filière. » Et quoi de mieux que le Sommet de l’Élevage pour lancer la machine ? Cette année encore, de nombreuses délégations étrangères étaient présentent à Cournon. L’occasion idéale pour vanter les mérites de la production de viande bovine française et créer des liens. « Avec le Sommet de l’Élevage, nous avons des contacts privilégiés pour signer des marchés. Pour nous, ces trois jours ont des airs de Sommet de l’exportation. » témoigne Pierre Chevalier. Durant cette journée de visite, dans la PRA du Livradois-Forez, bien d’autres remèdes à la crise ont été évoqués.
Antidotes latents
De nombreux messages sont portés par la FNB, de la contractualisation avec les abatteurs aux accords avec la grande distribution jusqu’au report des annuités. Malheureusement, peu d’oreilles sont attentives à ces messages et le contexte de la crise économique fini de brouiller les ondes. Une situation qui augmente les inquiétudes des éleveurs. Le Sommet de l’Elevage aura, peut-être, fait office de phare dans ce brouillard, donnant ainsi aux acteurs de la filière bovine une direction propice vers l’horizon des pays méditerranéens.