L’Etat engage 3,9 millions d’euros dans 29 projets de territoire
Les six premiers pôles d’excellence rurale retenus dans le département vont pouvoir engager leurs travaux d’investissement. Les premiers crédits seront versés en 2006.
Le Puy Mary dispose de son propre PER, porté par le syndicat mixte qui entend valoriser ce Grand site national.
©
L'Union du Cantal
“Une opportunité pour le Cantal qui ne se représentera pas”. C’est en ces termes que le préfet, Jean-François Delage, évoque les pôles d’excellence rurale (PER) et les enveloppes qui les accompagnent. Lundi matin, il confirmait à un comité de suivi que l’Etat verserait 3,9 millions d’euros pour subventionner les 29 projets inscrits dans les 6 pôles d’excellence rurale retenus pour le département. En rendant hommage à tous ceux qui ont monté et porté les dossiers -dont des élus du Cantal- M. Delage a estimé que “la valorisation des potentiels en territoire rural est un enjeu majeur”. Un enjeu qui n’attend pas, s’il doit contribuer à lutter contre le cancer démographique.
86 % des crédits demandés sont accordés
Aussi, le préfet promet-il que l’ensemble des financements dont profitera cette première vague seront réglés avant fin 2009. “Le Cantal a obtenu 86 % de ce qu’il demandait. Ce qui est remarquable”, estime Jean-François Delage. Il insiste également sur l’effet levier de cette dotation : 31 millions d’euros seront injectés au profit de l’investissement dans les territoires ruraux du Cantal. Et ce n’est pas fini. Réunie une première fois le 20 juin, la commission nationale de présélection (à laquelle avait participé le sénateur cantalien Pierre Jarlier) avait délibéré sur 341 dossiers ; 175 avaient été retenus dans 86 départements. Une nouvelle et dernière vague est prévue courant octobre.
Faciliter la gestion des dossiers et leur suivi
Le projet de “Maison de la salers” (qui sera gérée par les instances raciales) figure au PER du pays de Salers qui, après avoir raté un premier examen de passage, sera de nouveau examiné cet automne. Mais quant à savoir si la deuxième enveloppe sera aussi généreuse que la première... Le préfet ne se prononce pas. En revanche, il promet de faciliter la gestion des dossiers et de leurs suivis. Un comité est spécialement constitué ; les sous-préfets sont associés à la démarche ; un agent chargé de mission PER sera recruté à la préfecture dès le 1er janvier prochain. Le préfet Delage précise en outre que les crédits d’Etat sont fongibles entre différentes opérations au sein d’un même PER. “Une solution pour éviter de retarder les dossiers prêts à être financés”.
86 % des crédits demandés sont accordés
Aussi, le préfet promet-il que l’ensemble des financements dont profitera cette première vague seront réglés avant fin 2009. “Le Cantal a obtenu 86 % de ce qu’il demandait. Ce qui est remarquable”, estime Jean-François Delage. Il insiste également sur l’effet levier de cette dotation : 31 millions d’euros seront injectés au profit de l’investissement dans les territoires ruraux du Cantal. Et ce n’est pas fini. Réunie une première fois le 20 juin, la commission nationale de présélection (à laquelle avait participé le sénateur cantalien Pierre Jarlier) avait délibéré sur 341 dossiers ; 175 avaient été retenus dans 86 départements. Une nouvelle et dernière vague est prévue courant octobre.
Faciliter la gestion des dossiers et leur suivi
Le projet de “Maison de la salers” (qui sera gérée par les instances raciales) figure au PER du pays de Salers qui, après avoir raté un premier examen de passage, sera de nouveau examiné cet automne. Mais quant à savoir si la deuxième enveloppe sera aussi généreuse que la première... Le préfet ne se prononce pas. En revanche, il promet de faciliter la gestion des dossiers et de leurs suivis. Un comité est spécialement constitué ; les sous-préfets sont associés à la démarche ; un agent chargé de mission PER sera recruté à la préfecture dès le 1er janvier prochain. Le préfet Delage précise en outre que les crédits d’Etat sont fongibles entre différentes opérations au sein d’un même PER. “Une solution pour éviter de retarder les dossiers prêts à être financés”.