Ovins
Les races rustiques à l’honneur au Sommet de l’Élevage
Ovins
Avec vingt six races soit près de 400 moutons, le fleuron de la filière ovine a participé au Sommet. Au programme notamment la présentation des races rustiques et herbagères par le Collectif des races de Massif et les concours Texel, Charollais et Grivette. Retour sur la journée de jeudi.

Le concours Grivette s’est tenu, jeudi, au Sommet de l’élevage.
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P. Dumont
Dans un hall résonnant des bêlements de quelques 400 moutons, le concours national de la brebis Grivette a permis aux visiteurs de mieux connaître cette race locale rustique. Une race aux nombreuses qualités, encore améliorée par les schémas de sélection mis en place. De nombreuses autres races locales étaient également présentées.
Après les races Charollaise et Texel mercredi, c’était au tour de la brebis Grivette d’être à l’honneur hier matin sur le ring Ovins. Une race rustique à l’instar de celles présentées dans l’après-midi par le Collectif des races locales de massif, toujours dans le hall 5.
Originaire du Sud Est de la France, la race Grivette est connue pour sa bonne capacité au désaisonnement, sa facilité de mise bas, ses aptitudes laitière et maternelle et sa prolificité. Toutes ces qualités lui confèrent une grande diversité d’utilisations comme en ont témoigné les éleveurs présents. Son point faible, la conformation des agneaux, est devenu de l’histoire ancienne avec le schéma de « croisement à double étage » instauré dans les années 90. Dans ce programme, des brebis Grivette sont croisées avec des béliers de race Île-de-France, connus pour leur bonne conformation. Les agnelles issues du croisement, accouplées ensuite avec n’importe quel bélier de races à viande donneront des agneaux de grande qualité, classés R.
Pour ceux qui n’auraient pas été séduits par la Grivette, d’autres races étaient présentées dans l’espace Ovins par le Collectif des races locales de massif. Rava, Noir du Velay, Bizet, Limousine, Lacaune ou encore Mérinos d’Arles, des races locales adaptées à la diversité des terroirs et capables de valoriser des zones à handicaps importants tout en gardant une viabilité économique pour l’éleveur.
Pascale Dumont
Après les races Charollaise et Texel mercredi, c’était au tour de la brebis Grivette d’être à l’honneur hier matin sur le ring Ovins. Une race rustique à l’instar de celles présentées dans l’après-midi par le Collectif des races locales de massif, toujours dans le hall 5.
Originaire du Sud Est de la France, la race Grivette est connue pour sa bonne capacité au désaisonnement, sa facilité de mise bas, ses aptitudes laitière et maternelle et sa prolificité. Toutes ces qualités lui confèrent une grande diversité d’utilisations comme en ont témoigné les éleveurs présents. Son point faible, la conformation des agneaux, est devenu de l’histoire ancienne avec le schéma de « croisement à double étage » instauré dans les années 90. Dans ce programme, des brebis Grivette sont croisées avec des béliers de race Île-de-France, connus pour leur bonne conformation. Les agnelles issues du croisement, accouplées ensuite avec n’importe quel bélier de races à viande donneront des agneaux de grande qualité, classés R.
Pour ceux qui n’auraient pas été séduits par la Grivette, d’autres races étaient présentées dans l’espace Ovins par le Collectif des races locales de massif. Rava, Noir du Velay, Bizet, Limousine, Lacaune ou encore Mérinos d’Arles, des races locales adaptées à la diversité des terroirs et capables de valoriser des zones à handicaps importants tout en gardant une viabilité économique pour l’éleveur.
Pascale Dumont