Les prix des terres agricoles au plus haut
Le Cantal est le département d´Auvergne où le prix du foncier agricole est le plus élevé. Le montant des fermages se situe quant à lui dans la fourchette haute.
Réunie en session fin avril, la Chambre d´agriculture s´est plus particulièrement intéressée à l´évolution du marché du foncier et à ses conséquences. Elle avait invité pour cela Gilbert Allard, directeur de la Safer Auvergne qui, aux côtés de Guy Lavigne, président de la Safer du Cantal, a présenté et commenté les chiffres du marché des terres dans le département. "Un marché relativement fermé et stable, caractérisé par un prix des terres élevé", a-t-il commenté. L´année dernière, 1 150 ventes ont été enregistrées, portant sur 4 899 hectares et un volume de transactions de 41 millions d´euros.
Un marché agricole à 80 %
Relativement stable, ce marché tourne depuis dix ans autour de 5 000 hectares par an, dont 4 000 hectares pour le seul marché agricole : "Soit un taux de 80 %, un des plus élevés de France", relevait Gilbert Allard. A titre d´exemple, 853 hectares seulement ont été achetés par des "non agriculteurs" en 2003. "Contrairement à l´Allier ou le Puy-de-Dôme, il y a peu d´acquisitions réalisées par des ressortissants d´autres pays de l´Union européenne", notait le directeur. Le taux de pénétration de la Safer, lui aussi très élevé par rapport à la moyenne française, atteint 35 % : elle a ainsi acheté 1 440 hectares l´année dernière. Sur ce total, 627 hectares (soit 44 % contre 39 % pour la moyenne française) ont été rétrocédés dans le cadre de projets d´installation (dont 6 pour des installations hors cadre familial), 657 hectares pour des agrandissements, le reste pour des remaniements parcellaires.
Des prix élevés
Autre trait caractéristique : le Cantal est le département d´Auvergne où le prix du foncier reste le plus élevé. Il avoisinait les 5 100 euros par hectare en moyenne en 2003, loin devant l´Allier, qui reste le moins cher (2 700 euros/ha). En Châtaigneraie, il culmine par endroits à plus de 5 800 euros l´hectare. La moyenne française ressort quant à elle à 4 490 euros/ha en 2003. "Dans le Cantal, les prix des terres et près libres sont restés très élevés pendant 25 ans, de 1960 à 1985, puis ils ont baissé. Ils sont repartis à la hausse à partir de 1996, la progression atteignant 48 % depuis 1995", expliquait le directeur de la Safer Auvergne. Gilbert Allard a par ailleurs relevé que le montant des fermages est lui aussi très élevé dans le Cantal : plus de 135 euros/ha alors que la moyenne nationale n´est que de 124 euros/ha. Au cours du débat qui a suivi cette présentation, les membres de la Chambre d´agriculture se sont inquiétés du prix élevés du foncier, conséquence pour partie d´une forte concurrence qui trouve elle même ses causes dans le nombre important d´installations agricoles.
Un marché agricole à 80 %
Relativement stable, ce marché tourne depuis dix ans autour de 5 000 hectares par an, dont 4 000 hectares pour le seul marché agricole : "Soit un taux de 80 %, un des plus élevés de France", relevait Gilbert Allard. A titre d´exemple, 853 hectares seulement ont été achetés par des "non agriculteurs" en 2003. "Contrairement à l´Allier ou le Puy-de-Dôme, il y a peu d´acquisitions réalisées par des ressortissants d´autres pays de l´Union européenne", notait le directeur. Le taux de pénétration de la Safer, lui aussi très élevé par rapport à la moyenne française, atteint 35 % : elle a ainsi acheté 1 440 hectares l´année dernière. Sur ce total, 627 hectares (soit 44 % contre 39 % pour la moyenne française) ont été rétrocédés dans le cadre de projets d´installation (dont 6 pour des installations hors cadre familial), 657 hectares pour des agrandissements, le reste pour des remaniements parcellaires.
Des prix élevés
Autre trait caractéristique : le Cantal est le département d´Auvergne où le prix du foncier reste le plus élevé. Il avoisinait les 5 100 euros par hectare en moyenne en 2003, loin devant l´Allier, qui reste le moins cher (2 700 euros/ha). En Châtaigneraie, il culmine par endroits à plus de 5 800 euros l´hectare. La moyenne française ressort quant à elle à 4 490 euros/ha en 2003. "Dans le Cantal, les prix des terres et près libres sont restés très élevés pendant 25 ans, de 1960 à 1985, puis ils ont baissé. Ils sont repartis à la hausse à partir de 1996, la progression atteignant 48 % depuis 1995", expliquait le directeur de la Safer Auvergne. Gilbert Allard a par ailleurs relevé que le montant des fermages est lui aussi très élevé dans le Cantal : plus de 135 euros/ha alors que la moyenne nationale n´est que de 124 euros/ha. Au cours du débat qui a suivi cette présentation, les membres de la Chambre d´agriculture se sont inquiétés du prix élevés du foncier, conséquence pour partie d´une forte concurrence qui trouve elle même ses causes dans le nombre important d´installations agricoles.