Les JA demandent des comptes au Cif
Tout en relevant les progrès réalisés ces derniers mois, les Jeunes agriculteurs n´en restent pas moins critiques sur le fonctionnement de la filière AOC cantal.
Ala demande du groupe lait des Jeunes agriculteurs (JA), une délégation de 10 jeunes a été reçue le 9 novembre par le conseil d´administration du Comité interprofessionnel des fromages (Cif). Cette rencontre a permis de faire le point sur les avancées du travail du Comité. Après avoir abordé l´évolution des statuts du Cif, la mise en place expérimentale de nouvelles plaques, les bons résultats du gradage, les avancées sur le décret AOC cantal et les évolutions qui vont avoir lieu en matière de communication, les Jeunes agriculteurs ont interpellé les différents acteurs de la filière sur les questions qui les préoccupent. Aujourd´hui, le Cif se réjouit du fait que 80 % des fromages commercialisés soient gradés. "Insuffisant", estiment les JA, en relevant que "toutes les entreprises ne jouent pas le jeu, certaines étant loin de grader 80 % de leurs produits". Il faut selon eux viser un objectif plus ambitieux et "parvenir à grader près de 95 % des produits commercialisés par chaque entreprise". Ils ajoutent que le gradage n´a de sens que dans la mesure où les produits déclassés ne sont pas mis sur le marché, en déplorant que ce ne soit toujours pas fait.
Gradage : peut mieux faire
La délégation s´est d´autre part inquiétée "du manque de transparence au niveau des pratiques commerciales des différents acteurs de la filière". L´organisation commerciale laisse à désirer Ils ont fait valoir que "les relevés de prix réalisés au cours des dernières semaines en GMS ont montré que ces dernières n´exerçaient pas de pression particulière sur le prix du cantal. Elles font leur marge en fonction du prix proposé par leurs fournisseurs. Ce sont donc les fournisseurs des GMS qui tirent les prix à la baisse". A ce titre, les JA se sont demandés pourquoi "il n´y avait pas un minimum d´entente entre les entreprises pour parvenir à vendre le cantal au dessus d´un prix plancher, comme cela existe pour d´autres AOC telles que le comté". Ils disent n´avoir pas obtenu sur ce point de la part du Cif "de réponse laissant présager une avancée". Face à quoi ils ont réagi en réaffirmant leur "volonté de voir se mettre en place une organisation permettant une valorisation des produits suffisante pour tout le monde". Et ont prévenu qu´ils exerceront un contrôle assidu des prix de vente et "n´hésiteront pas à mener des actions des retrait des produits s´ils sont bradés".
Manque de communication
Enfin, les Jeunes agriculteurs ont déploré "le manque de communication entre le Cif et les producteurs mais également entre les entreprises et leurs producteurs". A cette question, Jean François Navarro, représentant des producteurs coopératifs au sein du conseil d´administration du Cif, a répondu qu´un important plan de communication devrait voir le jour dans les mois à venir, avec rédaction de bulletins de liaisons, communication dans la presse et établissement de réunions de secteur regroupant l´ensemble des acteurs de la filière. A ce titre, un groupe de travail "communication" doit se réunir le 25 novembre afin d´élaborer des propositions qui seront soumises au conseil d´administration du Cif. "S´il faut reconnaître les avancées, nous resterons très vigilants sur l´avancée des travaux et sur les efforts qui seront faits pour aboutir à une véritable entente entre les acteurs de la filière", commentait Joël Piganiol, secrétaire général des JA, à l´issue de la rencontre. En réaffirmant que les producteurs n´accepteront pas que les prix soient bradés.
Gradage : peut mieux faire
La délégation s´est d´autre part inquiétée "du manque de transparence au niveau des pratiques commerciales des différents acteurs de la filière". L´organisation commerciale laisse à désirer Ils ont fait valoir que "les relevés de prix réalisés au cours des dernières semaines en GMS ont montré que ces dernières n´exerçaient pas de pression particulière sur le prix du cantal. Elles font leur marge en fonction du prix proposé par leurs fournisseurs. Ce sont donc les fournisseurs des GMS qui tirent les prix à la baisse". A ce titre, les JA se sont demandés pourquoi "il n´y avait pas un minimum d´entente entre les entreprises pour parvenir à vendre le cantal au dessus d´un prix plancher, comme cela existe pour d´autres AOC telles que le comté". Ils disent n´avoir pas obtenu sur ce point de la part du Cif "de réponse laissant présager une avancée". Face à quoi ils ont réagi en réaffirmant leur "volonté de voir se mettre en place une organisation permettant une valorisation des produits suffisante pour tout le monde". Et ont prévenu qu´ils exerceront un contrôle assidu des prix de vente et "n´hésiteront pas à mener des actions des retrait des produits s´ils sont bradés".
Manque de communication
Enfin, les Jeunes agriculteurs ont déploré "le manque de communication entre le Cif et les producteurs mais également entre les entreprises et leurs producteurs". A cette question, Jean François Navarro, représentant des producteurs coopératifs au sein du conseil d´administration du Cif, a répondu qu´un important plan de communication devrait voir le jour dans les mois à venir, avec rédaction de bulletins de liaisons, communication dans la presse et établissement de réunions de secteur regroupant l´ensemble des acteurs de la filière. A ce titre, un groupe de travail "communication" doit se réunir le 25 novembre afin d´élaborer des propositions qui seront soumises au conseil d´administration du Cif. "S´il faut reconnaître les avancées, nous resterons très vigilants sur l´avancée des travaux et sur les efforts qui seront faits pour aboutir à une véritable entente entre les acteurs de la filière", commentait Joël Piganiol, secrétaire général des JA, à l´issue de la rencontre. En réaffirmant que les producteurs n´accepteront pas que les prix soient bradés.