Viande bovine
Les éleveurs réclament une année blanche
Viande bovine
Parce qu’à long terme, l’élevage a des perspectives, les éleveurs du berceau des races à viande souhaitent que les pouvoirs publics apportent un peu d’oxygène aux trésoreries, malmenées par quatre années successives de crise.
Depuis quelques semaines, les cours des animaux toutes catégories confondus se sont redressés, fruit notamment d’une stratégie de développement de l’export. « En un an, on est passé d’une situation où l’export était un sujet tabou, à une prise de conscience qui a finalement rendu cet engagement dans l’export hautement stratégique », explique Patrick Bénézit, coordinateur du berceau des races à viande.
Cette progression des prix est toutefois a tempéré, comme le souligne un éleveur de l’Aveyron : « nous partions de prix très bas, sans compter que nous avons dû faire face à l’explosion des charges, et ce n’est pas fini avec les achats supplémentaires d’aliments liés à la sécheresse du printemps ! ».
Au final, même si la dynamique d’export est là, dopée par une demande exponentielle *, et qu’elle pourrait à terme maintenir les cours a un bon niveau, les exploitations viande bovine souffrent.
Lobbying auprès des élus
« Les trésoreries ont besoin d’oxygène, que seule une année blanche serait capable de générer », estime un éleveur de Saône-et-Loire.
Les éleveurs du berceau des races à viande militent en effet pour la mise en œuvre coordonnée d’une année blanche avec report d’annuité en fin de tableau. « Nous attendons que le ministre de l’agriculture se positionne clairement », soutient Patrick Bénézit. Dans les jours à venir, les représentants des éleveurs de chaque département du Massif central vont rencontrer élus et représentants de l’État afin de faire aboutir leurs revendications : année blanche mais aussi à moyen terme, maintien de la prime au maintien du troupeau vaches allaitantes (PMTVA) et son complément national (PNSVA). « Ce type de soutien a fait, depuis quarante ans, la preuve de son efficacité dans l’objectif de maintenir le potentiel de production », concluent les éleveurs du berceau dans un communiqué.
* D’ici 10 ans, la consommation mondiale de viande bovine devrait avoir augmentée de 15 %, principalement dans les pays émergents (source : FAO / OCDE).
Cette progression des prix est toutefois a tempéré, comme le souligne un éleveur de l’Aveyron : « nous partions de prix très bas, sans compter que nous avons dû faire face à l’explosion des charges, et ce n’est pas fini avec les achats supplémentaires d’aliments liés à la sécheresse du printemps ! ».
Au final, même si la dynamique d’export est là, dopée par une demande exponentielle *, et qu’elle pourrait à terme maintenir les cours a un bon niveau, les exploitations viande bovine souffrent.
Lobbying auprès des élus
« Les trésoreries ont besoin d’oxygène, que seule une année blanche serait capable de générer », estime un éleveur de Saône-et-Loire.
Les éleveurs du berceau des races à viande militent en effet pour la mise en œuvre coordonnée d’une année blanche avec report d’annuité en fin de tableau. « Nous attendons que le ministre de l’agriculture se positionne clairement », soutient Patrick Bénézit. Dans les jours à venir, les représentants des éleveurs de chaque département du Massif central vont rencontrer élus et représentants de l’État afin de faire aboutir leurs revendications : année blanche mais aussi à moyen terme, maintien de la prime au maintien du troupeau vaches allaitantes (PMTVA) et son complément national (PNSVA). « Ce type de soutien a fait, depuis quarante ans, la preuve de son efficacité dans l’objectif de maintenir le potentiel de production », concluent les éleveurs du berceau dans un communiqué.
* D’ici 10 ans, la consommation mondiale de viande bovine devrait avoir augmentée de 15 %, principalement dans les pays émergents (source : FAO / OCDE).