Les dragons s’invitent au “Dit d’Alleuze”
Le scénario du prochain “Dit d’Alleuze” prendra la forme d’un conte avec une histoire de dragons. Les spectateurs apprendront ainsi pourquoi il n’y a pas de village au pied du château.
La configuration particulière du site du château d’Alleuze a inspiré un conte mythologique à Dominique Touzé.
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L'Union du Cantal
Le “Dit d’Alleuze”, spectacle pyrotechnique et déambulatoire, change
d’histoire pour sa prochaine et huitième édition les 10, 11 et 12 août
prochains. La dernière édition, en 2004, n’avait plus qu’un lointain
rapport avec le site selon les organisateurs eux-mêmes et les
habitants, qui prennent une part importante dans cet événement.
L’écriture d’un nouveau scénario a été confiée à Dominique Touzé.
Directeur de la compagnie clermontoise “Wakan Théâtre”, il a déjà signé
une quinzaine de spectacles-promenade et a été, en 1999 et 2000,
directeur artistique des fêtes du “Roi de l’Oiseau” au Puy-en-Velay.
Homme de théâtre, passionné de littérature et d’histoire, il s’est très
vite immergé dans le “Dit d’Alleuze” sur lequel il travaille depuis cet
hiver en suivant les exigences des organisateurs sur le lien au
territoire. “Le but du Dit d’Alleuze est de valoriser le lieu, qui doit
profiter de cette mise en lumière, rappelle Jean-Claude Guy, président
de L’Alleuze.
Un conte mythologique adapté à la géographie du lieu
“Je connais le site, qui m’avait impressionné, pour m’y être promené, mais je n’ai jamais vu le spectacle, ce qui m’assure une certaine virginité pour ne pas être dans la même ligne des précédents”, confie Dominique Touzé. Sans créer pour autant de rupture, il s’est attaché à la géographie mythique de l’endroit avec “ses lignes de crêtes plongeant vers le château, qui font penser aux échines d’animaux fantastiques”. Ce nouveau “Dit” aura d’ailleurs pour titre “Les dragons d’Alleuze”. Et Dominique Touzé d’évoquer : “Nous sommes dans une fable, un conte mythologique et dans le surnaturel. A partir de la question : pourquoi les habitants ne se sont-ils pas installés près du château ?, j’ai imaginé une malédiction qui va expliquer pourquoi il n’y a pas de village d’Alleuze”. L’auteur a imaginé que durant le chantier du viaduc de Millau, les ouvriers mettent à jour un manuscrit où apparaît un dragon, une chapelle et un château dessinés par un enfant. Les recherches conduisent alors au site d’Alleuze où existait au 12e siècle un village aujourd’hui disparu. Les villageois ont fui. Une malédiction a réveillé trois dragons (l’air, le feu, l’eau) qui secouent tout le territoire. La très belle Cantara (Julie Timmerman) trouvera la solution pour éliminer les trois monstres. De cette époque, il reste les ruines du château, la chapelle et, trouvée dans le sol, une tête de cabrette, en forme de dragon qui confirmerait que cet instrument a été inventé ici même. “Je me suis inspiré d’une nouvelle d’André Ricros pour co-écrire cette dramaturgie avec Jean-Louis Debard ”, complète Dominique Touzé.
Les habitants d’Alleuze sur scène
La première étape aura lieu à Saint-Flour, où les 600 spectateurs par soirée, tous transformés en experts en dragonologie, prendront le car pour découvrir les fouilles archéologiques ultra protégées d’Alleuze. Pour mieux profiter du spectacle et du lieu, l’arrivée se fera par vagues de 200 personnes toutes les 20 minutes, à l’heure où la lumière décline, et non plus en pleine nuit. La pyrotechnie est conservée et symbolisera le souffle final des dragons. Aux côtés des sept comédiens professionnels, d’une danseuse, de trois chanteurs et de trois musiciens, une vingtaine d’habitants prendra une part active dans le spectacle avec pour certains un véritable rôle de comédiens. “La population trouve dans la proposition de Dominique Touzé une nouvelle motivation pour s’impliquer”, se réjouit Jean-Claude Guy.
Un conte mythologique adapté à la géographie du lieu
“Je connais le site, qui m’avait impressionné, pour m’y être promené, mais je n’ai jamais vu le spectacle, ce qui m’assure une certaine virginité pour ne pas être dans la même ligne des précédents”, confie Dominique Touzé. Sans créer pour autant de rupture, il s’est attaché à la géographie mythique de l’endroit avec “ses lignes de crêtes plongeant vers le château, qui font penser aux échines d’animaux fantastiques”. Ce nouveau “Dit” aura d’ailleurs pour titre “Les dragons d’Alleuze”. Et Dominique Touzé d’évoquer : “Nous sommes dans une fable, un conte mythologique et dans le surnaturel. A partir de la question : pourquoi les habitants ne se sont-ils pas installés près du château ?, j’ai imaginé une malédiction qui va expliquer pourquoi il n’y a pas de village d’Alleuze”. L’auteur a imaginé que durant le chantier du viaduc de Millau, les ouvriers mettent à jour un manuscrit où apparaît un dragon, une chapelle et un château dessinés par un enfant. Les recherches conduisent alors au site d’Alleuze où existait au 12e siècle un village aujourd’hui disparu. Les villageois ont fui. Une malédiction a réveillé trois dragons (l’air, le feu, l’eau) qui secouent tout le territoire. La très belle Cantara (Julie Timmerman) trouvera la solution pour éliminer les trois monstres. De cette époque, il reste les ruines du château, la chapelle et, trouvée dans le sol, une tête de cabrette, en forme de dragon qui confirmerait que cet instrument a été inventé ici même. “Je me suis inspiré d’une nouvelle d’André Ricros pour co-écrire cette dramaturgie avec Jean-Louis Debard ”, complète Dominique Touzé.
Les habitants d’Alleuze sur scène
La première étape aura lieu à Saint-Flour, où les 600 spectateurs par soirée, tous transformés en experts en dragonologie, prendront le car pour découvrir les fouilles archéologiques ultra protégées d’Alleuze. Pour mieux profiter du spectacle et du lieu, l’arrivée se fera par vagues de 200 personnes toutes les 20 minutes, à l’heure où la lumière décline, et non plus en pleine nuit. La pyrotechnie est conservée et symbolisera le souffle final des dragons. Aux côtés des sept comédiens professionnels, d’une danseuse, de trois chanteurs et de trois musiciens, une vingtaine d’habitants prendra une part active dans le spectacle avec pour certains un véritable rôle de comédiens. “La population trouve dans la proposition de Dominique Touzé une nouvelle motivation pour s’impliquer”, se réjouit Jean-Claude Guy.