GIE
Les doses d’Anjou, disponibles pour tous
Le groupement d’éleveurs vient d’acquérir un nouveau reproducteur.

Pour Anjou, les règles ont un peu changé. Habituellement, lorsque le GIE génération salers acquiert un nouveau taureau, les doses pour l’insémination animale (IA) sont réservées aux adhérents la première année et peuvent être achetées par tous les éleveurs non-adhérents, un an plus tard. Cette fois, dès la première saison, les semences seront ouvertes au plus grand nombre, dès cet automne. Anjou (7 ans) est un taureau exceptionnel, né au Gaec Missiel de Valuéjols. C’est d’ailleurs sur cette exploitation que le GIE, présidé par Philippe Manhès, a choisi de tenir son assemblée générale. Les adhérents ont pu voir sur place la descendance d’Anjou, depuis les femelles de 4 ans, jusqu’aux veaux de l’année. Pas moins de 105 produits connectés (avant les derniers vêlages)... C’est dire la fiabilité des performances de ce reproducteur.
Du jamais vu !
“C’est le sixième taureau acheté par le groupement ; il complète et diversifie notre offre”, souligne le président Manhès. Très enthousiaste, il est convaincu d’avoir là “du jamais vu dans la race”... C’est vrai que le palmarès d’Anjou a de quoi impressionner. Ce taureau parmi les plus indexés de la race a décroché des titres de champion en 2006, 2009 et 2010. Premier prix sur 15 bourrets au concours National salers et prix du super-bourret ; prix de championnat mâle au Sommet de l’élevage 2009 ; au National salers de Mauriac en 2010, rappel de championnat mâle, prix du meilleur raceur, prix du top index mâle et ses quatre filles ont obtenu le premier prix en groupe de doublonnes. “Il transmet à sa descendance ses bons caractères et améliore sans exception tous les postes de conformation, jusqu’au sevrage”, tranche Philippe Manhès. Sur place, les membres du GIE génération salers ont souligné la conformation exemplaire des mamelles et des trayons de ses premières filles en lactation. Une aubaine : il s’agit de nouvelles souches qui n’étaient pas encore disponibles à l’IA, écartant les risques de consanguinité. Anjou restera sur les pâtures de la ferme de Denis et Bernard Missiel à 1 200 mètres d’altitude. Une exploitation de 240 ha qui se concentre sur la race pure et produit de nombreux animaux d’élevage, reproducteurs mâles et femelles sur les 170 vêlages réalisés en moyenne chaque année. Une référence dans le monde de la salers.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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