« Les agriculteurs sont tous sceptiques au début »
Doté d’un GPS et du pilotage automatique, le tracteur se fraye un chemin entre les rangs de maïs et dépose de l’engrais dosé avec précision. Il roule presque tout seul dans le champ de cette ferme du Maryland, sur la côte est des États-Unis.
« J’ai juste besoin de faire demi-tour au bout de la rangée », indique Andrew Isaacson, un employé de l’exploitation nommée Little Bohemia Creek, bien assis dans l’habitacle. Grâce au GPS, les tracteurs évitent de passer deux fois au même endroit, économisant du temps et du carburant. D’autres instruments mesurent précisément la quantité d’eau présente dans le sol, permettant aux agriculteurs d’ajuster leur système d’irrigation au mieux. À Little Bohemia Creek, des capteurs sondent le terrain indiquant combien d’engrais doit recevoir telle ou telle partie du champ. « Cette technologie permet une collecte plus fine des données », explique Rich Wildman, du cabinet de conseil agricole Agrinetix. L’agriculteur peut ensuite utiliser ses produits « au centimètre près ». Les avantages ? Des rendements en hausse accompagnés d’une consommation d’engrais réduite de 10 à 20 %. Jon Quinn, le propriétaire de Little Bohemia Creek, utilise GreenSeeker, un appareil fabriqué par la société californienne Trimble, dans le cadre d’un projet-pilote. « Je ne sais pas si je diminue ma consommation d’azote, mais au moins je le mets au bon endroit », assure-t-il.
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 1er janvier 2015.