Les agriculteurs du Cantal, champions de la télédéclaration
Les agriculteurs cantaliens sont les champions de France de la télédéclaration. Un procédé appelé à évoluer dès 2005 avec l´intégration du registre parcellaire graphique.
Cette année, 391 agriculteurs cantaliens ont utilisé internet pour faire leur déclaration de surfaces (sur 662 qui se sont connectés) contre 129 l´année précédente. Cela représente 7 % des agriculteurs, soit le meilleur taux parmi les dix départements français qui expérimentent ce système. "Alors que nous n´avions pas encore mis en place la télédéclaration graphique, à la différence de sept de ces dix départements", explique la DDAF du Cantal, qui s´attend à une forte et nouvelle progression en 2005, lorsque le dispositif aura intégré la déclaration graphique. En pointe, le Cantal faisait partie l´année dernière des trois départements pilotes choisis pour expérimenter la télédéclaration cadastrale (avec la Côte-d´Or et la Loire-Atlantique).
La télédéclaration graphique dès 2005
En 2004, l´expérience a concerné sept départements supplémentaires, qui ont intégré cette fois le registre parcellaire graphique (appelé à remplacer dès 2005 la déclaration cadastrale classique). "Dès l´année prochaine, en se connectant avec son code d´accès, l´agriculteur cantalien pourra visualiser les photos aériennes de son exploitation avec les ilôts qu´il a dessinés en 2004, et les modifier à l´écran", explique Stéphane Nuq, responsable de l´unité de soutien aux exploitations agricoles à la DDAF. Un vrai progrès selon lui : l´agrinaute pourra zoomer sur les parcelles pour mieux se repérer, le logiciel calculera automatiquement les dimensions et la surface des parcelles sélectionnées... "L´intérêt de ces téléprocédures, c´est qu´elles sécurisent la déclaration", remarque M. Nuq : une cinquantaine de points de contrôle sont en effet intégrés au logiciel, qui alertent l´agriculteur sur toute incohérence dans sa déclaration et lui indiquent comment la résoudre. Parallèlement, le Cantal fait aussi partie des départements qui expérimentent le logiciel Aida, développé par le ministère de l´Agriculture.
Un site pour suivre l´instruction de son dossier
"C´est un peu le site internet de la DDAF du Cantal", résume Michel Toyre, chargé de communication. Il comprend une partie informative sur les aides accessible à tous, et un extranet réservé aux agriculteurs titulaires d´un code d´accès : ils peuvent ainsi savoir où en est l´instruction de leur dossier de demande d´aides et connaître le montant prévisionnel des aides qu´ils vont percevoir. 170 codes d´accès ont été attribués cette année à des agriculteurs qui en avaient fait la demande. "Le développement de ces téléprocédures, qui ont vocation à se généraliser à la France entière, s´inscrit dans une volonté de simplication", rappelle Patrick Peirani, directeur de la DDAF, en expliquant qu´elles concerneront à terme tous les régimes d´aides. "Tout le monde a joué le jeu", dit-il pour expliquer le succès rencontré dans le Cantal.
La télédéclaration graphique dès 2005
En 2004, l´expérience a concerné sept départements supplémentaires, qui ont intégré cette fois le registre parcellaire graphique (appelé à remplacer dès 2005 la déclaration cadastrale classique). "Dès l´année prochaine, en se connectant avec son code d´accès, l´agriculteur cantalien pourra visualiser les photos aériennes de son exploitation avec les ilôts qu´il a dessinés en 2004, et les modifier à l´écran", explique Stéphane Nuq, responsable de l´unité de soutien aux exploitations agricoles à la DDAF. Un vrai progrès selon lui : l´agrinaute pourra zoomer sur les parcelles pour mieux se repérer, le logiciel calculera automatiquement les dimensions et la surface des parcelles sélectionnées... "L´intérêt de ces téléprocédures, c´est qu´elles sécurisent la déclaration", remarque M. Nuq : une cinquantaine de points de contrôle sont en effet intégrés au logiciel, qui alertent l´agriculteur sur toute incohérence dans sa déclaration et lui indiquent comment la résoudre. Parallèlement, le Cantal fait aussi partie des départements qui expérimentent le logiciel Aida, développé par le ministère de l´Agriculture.
Un site pour suivre l´instruction de son dossier
"C´est un peu le site internet de la DDAF du Cantal", résume Michel Toyre, chargé de communication. Il comprend une partie informative sur les aides accessible à tous, et un extranet réservé aux agriculteurs titulaires d´un code d´accès : ils peuvent ainsi savoir où en est l´instruction de leur dossier de demande d´aides et connaître le montant prévisionnel des aides qu´ils vont percevoir. 170 codes d´accès ont été attribués cette année à des agriculteurs qui en avaient fait la demande. "Le développement de ces téléprocédures, qui ont vocation à se généraliser à la France entière, s´inscrit dans une volonté de simplication", rappelle Patrick Peirani, directeur de la DDAF, en expliquant qu´elles concerneront à terme tous les régimes d´aides. "Tout le monde a joué le jeu", dit-il pour expliquer le succès rencontré dans le Cantal.