L’école de foot d’Espinat Ytrac a reçu le label jeunes de la FFF
Pour un club, une école de football a toujours une grande valeur. Samedi dernier, celle d’Espinat Ytrac football jeunes (EYFJ) en a pris encore plus puisqu’elle a reçu, des mains de la Fédération française de football, le label jeunes FFF. Un grand moment de fête du côté du Bex où plusieurs plateaux, ateliers ou encore jeux ont alimenté la matinée, des U6 aux U11. L’occasion pour Roger Prat, président du district de football du Cantal, de rappeler aux instances les 6 723 licenciés du département en 2018, dont 761 féminines ; et la forte implication dans la formation des éducateurs qui place le Cantal au quatrième rang des départements de la Ligue Aura(1).
Cahier des charges précis
Ce label, répond à un cahier des charges, issu d’une politique de la Fédération et de la Direction technique nationale, “avec quatre projets : associatif (les infrastructures, l’animation, la fidélisation, le renouvellement de licences...), éducatif (actions en lien avec le savoir-être, règles du jeu, fair-play...), sportif (le ratio nombre d’éducateurs - nombre d’enfants) et formation-encadrement (un éducateur formé par équipe), notait Yohann Vallet, en charge du label au sein de Ligue. Ce cahier des charges, l’EYFJ l’a mis en place l’an dernier, s’appliquant à valoriser point par point le projet au sein de son école de foot avec près de 180 licenciés. Déjà détenteur du label Jeunes espoirs en 2016-2017, c’est donc celui Jeunes excellence qui vient couronner l’investissement des deux clubs au sein d’une entité qui s’appelle dorénavant Ytrac Espinat foot 15 (YEF 15), regroupant les deux clubs seniors et l’école de foot. Derrière tout cela, c’est la mise en avant de valeurs (passion, convivialité, fair-play, esprit d’équipe) qui prédomine. Avec un budget de 390 000 €, le groupement consacre 50 000 € aux jeunes (13 % du budget, contre les 20 % souhaités par le projet financier). Pour le reste, l’idée générale suit les directives nationales, avec peut-être un coup de projecteur particulier sur l’amélioration des infrastructures ou encore l’organisation du passage club jeune à clubs seniors. L’effort a donc été salué par tous, notamment Bernard Barbet, président de la Ligue Aura, Didier Anselme, vice-président de la Ligue du football amateur et président du district de Savoie, ou encore Jean-Claude Giuntini, directeur technique national adjoint de la FFF.
“C’est important pour nous d’être là. C’est la moindre des choses qu’un entraîneur national, membre de la DTN, soit présent. S’il y a un message à faire passer, c’est bien de mettre en avant les gens qui s’emploient, qui ont voulu se rassembler pour ne pas mourir. Après, le label est plus un guide qu’une contrainte, notait M. Giuntini. Enfin, le principal message à faire passer reste la notion du plaisir et donc celle de jouer.”
(1) Si l’on se réfère au taux de pénétration.