Le syndicat apicole de Lozère souffle cent bougies
Samedi 25 novembre, le syndicat apicole de Lozère a retracé l’histoire mouvementée de ses cent premières années, puisque le syndicat est né le 24 juin 1923, et acté des changements pour les prochaines années.
Cent ans, et pas une ride… Ou presque. Si les visages ont évolué, en un siècle d’existence, les envies et la passion, eux, sont toujours là, au sein de ce syndicat apicole qui essaie de porter la voix des apiculteurs lozériens au quotidien. En 2023, le syndicat compte près de 180 adhérents et assure 12 000 ruches, représentant deux tiers des ruches du département. Au cours des années écoulées, quelques grandes victoires ont été signées en défense des apiculteurs. Et à l’aube de ce nouveau siècle, des changements s’amorcent doucement.
Premier d’entre eux : la présidence change de mains, puisque Henri Clément laisse désormais sa place à David Blanc, apiculteur au Chastel-Nouvel, dans un premier temps comme pluriactif, et depuis le début de l’année 2023 en tant que professionnel. Cet ancien menuisier est tombé dans la marmite de l’apiculture dès son plus jeune âge, et a décidé, finalement, d’en faire son métier. « Cela fait trente ans que je m’implique syndicalement, au niveau local comme national, il est temps de passer le relais pour que d’autres amènent une nouvelle énergie », a simplement résumé Henri Clément, très impliqué par ailleurs au niveau national au sein de l’Unaf. Si ce dernier se déclare inquiet du futur des apiculteurs dans un moment de bouleversement climatique, il se dit ravi que le syndicat puisse continuer à porter la voix de tous. David Blanc, son successeur, veut « prendre tranquillement la place », avec un relais de quelques mois entre les deux hommes. Et son implication restera locale, « pour le moment ».