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Le syndicalisme au service des éleveurs ovins : défense du revenu, appui technique, formation...
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Conduite par Annick Geneix, présidente, l’assemblée générale de la Fédération Départementale Ovine (FDO) s’est tenue le jeudi 11 janvier dans les locaux de la Chambre départementale d’agriculture.

Cette rencontre a permis de faire une rétrospective des actions diverses de la FDO
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Auvergne Agricole

Revenu décent et maintien des soutiens revendiqués par la FDO
Eleveurs, représentants des organismes agricoles, des filières, de l’Etat et de la recherche publique et élus politiques, ont participé aux travaux du syndicat ovin. Cette rencontre a permis de faire une rétrospective des actions diverses de la FDO. Jean-François Vedel, vice-président a présenté la mise en place des groupes de progrès «L’agneau pour réussir». Ces derniers ont favorisé les échanges entre producteurs et déboucheront prochainement sur un programme de formations adapté à leurs attentes. «Un même type de démarche existe au niveau national, via la FNO, sous le titre Eleveurs Ovins Demain, et n’est pas incompatible avec la démarche syndicale» précise Michèle Delesvaux.
L’année 2006 a été également marquée par la tenue des Etats Généraux visant à demander un rééquilibrage des soutiens pour la production ovine. « Plus de 300 éleveurs ont participé à cette manifestation, qui a été un succès grâce à la mobilisation des éleveurs via la FRSEA et les JA. Cette mobilisation prouve bien notre détermination à dégager un revenu en production ovine. Nous demandons d’ailleurs une aide de100 euros par UGB» commente Michèle Delesvaux. En effet, chiffres de l’INRA et des centres de gestion à l’appui, le syndicalisme dénonce la faiblesse des revenus alors que les prix de vente sont plutôt élevés, que les filières sont bien en place et que les élevages sont performants sur le plan technique. La raison ? Un déséquilibre flagrant des soutiens, notamment ceux de la PAC, au détriment de la production ovine. «On a des arguments pour avancer, il faut continuer le lobbying et trouver des alliés politiques à tous les niveaux. Il y a forcément des solutions» affirme Jacques Chazalet, président de la FRSEA Massif central. «Le problème est identique pour toutes les productions herbagères en zone de montagne. C’est pourquoi nos élus doivent se battre pour que les aides du 2ème pilier reviennent entièrement aux agriculteurs». Et Gilbert Lienard de préciser «il faut parler du rôle environnemental des prairies entretenues : elles sont un véritable piège à carbone et d’excellents filtres et réservoirs d’eau».
Les nombreux échanges avec la salle ont confirmé le travail de la FDO pour le maintien et le développement de la production ovine. « Les chantiers que nous avons ouverts démontrent notre détermination à défendre notre revenu par les aides et par le produit » conclut Annick Geneix.
- Alain Mercier, conseiller régional d’Auvergne
«Malgré une filière très organisée, le revenu des éleveurs ovins pose problème. Les prix ne suffisent pas à faire du revenu, il faut aussi des soutiens...»
L’année 2006 a été également marquée par la tenue des Etats Généraux visant à demander un rééquilibrage des soutiens pour la production ovine. « Plus de 300 éleveurs ont participé à cette manifestation, qui a été un succès grâce à la mobilisation des éleveurs via la FRSEA et les JA. Cette mobilisation prouve bien notre détermination à dégager un revenu en production ovine. Nous demandons d’ailleurs une aide de100 euros par UGB» commente Michèle Delesvaux. En effet, chiffres de l’INRA et des centres de gestion à l’appui, le syndicalisme dénonce la faiblesse des revenus alors que les prix de vente sont plutôt élevés, que les filières sont bien en place et que les élevages sont performants sur le plan technique. La raison ? Un déséquilibre flagrant des soutiens, notamment ceux de la PAC, au détriment de la production ovine. «On a des arguments pour avancer, il faut continuer le lobbying et trouver des alliés politiques à tous les niveaux. Il y a forcément des solutions» affirme Jacques Chazalet, président de la FRSEA Massif central. «Le problème est identique pour toutes les productions herbagères en zone de montagne. C’est pourquoi nos élus doivent se battre pour que les aides du 2ème pilier reviennent entièrement aux agriculteurs». Et Gilbert Lienard de préciser «il faut parler du rôle environnemental des prairies entretenues : elles sont un véritable piège à carbone et d’excellents filtres et réservoirs d’eau».
Les nombreux échanges avec la salle ont confirmé le travail de la FDO pour le maintien et le développement de la production ovine. « Les chantiers que nous avons ouverts démontrent notre détermination à défendre notre revenu par les aides et par le produit » conclut Annick Geneix.
Ils ont dit…
- Alain Mercier, conseiller régional d’Auvergne
«Malgré une filière très organisée, le revenu des éleveurs ovins pose problème. Les prix ne suffisent pas à faire du revenu, il faut aussi des soutiens...»
- Bernard Favodon, conseiller général en charge de l’agriculture
«Nous avons la volonté politique d’accompagner l’élevage ovin, dernier rempart avant la désertification».
«Nous avons la volonté politique d’accompagner l’élevage ovin, dernier rempart avant la désertification».