Le sylvopastoralisme à l’étude
Jeudi 14 octobre, à Florac, le PETR Sud-Lozère avait organisé une demi-journée d’information autour de la pratique du sylvopastoralisme.
Élus municipaux, agents du PNC, de la chambre d’agriculture et de l’entente Causse et Cévennes ont pu discuter avec des forestiers sur les aspects positifs et négatifs du sylvopastoralisme. « Le but de cette journée est de développer les pratiques de sylvopastoralisme sur le territoire couvert par le PETR Sud-Lozère », a détaillé Lucille Sauquet, chargée de mission charte forestière de territoire sud Lozère. Le matin, les participants se sont rendus sur l’exploitation de Bernard Védrines au Mas de la Font, qui conduit un troupeau de 400 têtes sur 120 ha de sylvopastoralisme pendant une partie de l’année.
Le sylvopastoralisme, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, était une pratique courante et en Lozère aussi, notamment sur la Margeride et dans l’arc méditerranéen. Parfois abandonnées, ces pratiques émergent à nouveau pour les bénéfices qu’elles retirent de la forêt, par exemple un maintien de l’herbe verte plus tardif. « Cependant, ont souligné les techniciens forestiers présents, le sylvopastoralisme n’est pas utilisable partout, notamment lorsque l’on prend en compte les contraintes forestières », en particulier en cas de traitement irrégulier.