Le premier contrat de territoire néo-aquitain signé en Corrèze
Début septembre, le premier contrat de territoire régional a été signé à Masseret (Corrèze). Alain Rousset et les élus de trois communautés de communes du Nord-Ouest de la Corrèze se sont engagés sur trois ans de partenariat.
De nombreux élus et entrepreneurs étaient réunis le 4 septembre à Masseret, pour assister à la signature du premier contrat de territoire de Nouvelle-Aquitaine. Étaient présents en première ligne, les présidents des trois communautés de communes concernées : Michel Dubech, président de la communauté de communes du Pays d’Uzerche, Francis Comby, président de la communauté de communes du Pays Lubersac-Pompadour et Philippe Jenty, président de la communauté de communes Vézère-Monédières-Millesources. Tous ont rappelé le besoin pour les territoires ruraux fragiles d’être accompagnés par la Région. Philippe Jenty a également souligné la difficulté de la constitution des dossiers de demande d’aides européennes. « En outre, l’instruction est très longue et les aides attribuées ne sont pas versées rapidement, ce qui met en péril de nombreuses structures, notamment associatives, a-t-il ajouté. Conclu pour une durée de trois ans, le contrat de territoire Vézère-Haut-Vézère constitue une feuille de route du partenariat entre le territoire et la Région. Rassemblant de nombreux projets, le Contrat de territoire affiche trois objectifs. Ainsi, le but de cette contractualisation est à la fois de préserver la diversité de l’économie locale, d’attirer de nouvelles populations et de développer la coopération pour faciliter l’action des entreprises. En effet, malgré la présence sur le territoire Vézère-Haut-Vézère de grandes entreprises de production, la population est vieillissante et le besoin d’actifs qualifiés se fait sentir. Pour la CCI de Corrèze présente lors de la signature, la transmission est un enjeu crucial pour maintenir les entreprises sur les territoires. Un point de vue partagé par Tony Cornelissen, président de la Chambre d’agriculture de Corrèze. « Associer tous les acteurs et travailler ensemble est une priorité, a-t-il indiqué. Le nombre d’agriculteurs recule et la transmission est un enjeu fort pour nous. Nous sommes prêts à nous adapter et à travailler dans l’intérêt des territoires. » Saluant la volonté de co-construction de Tony Cornelissen, Alain Rousset a conclu la matinée par ces mots : « Je crois au retour en grâce des territoires mais pour cela il faut de la formation, de l’intermodalité et aussi rénover les usines via le dispositif usine du futur. »