Le PDG de Carrefour à la rencontre des producteurs du Cantal
Daniel Bernard, PDG de Carrefour, s´est rendu dans les montagnes cantaliennes à l´invitation de l´association Ressources des Hautes-Terres.
Jeudi 1er juillet, Daniel Bernard, PDG de Carrefour, était dans le Puy-de-Dôme pour visiter la laiterie Toury, qui approvisionne le groupe en lait montagne. La veille, le PDG du numéro un de la distribution en Europe a fait un détour par le Cantal à l´invitation de l´association Ressources des Hautes-Terres et de son président, Michel Teyssedou. Daniel Bernard a découvert les ateliers et la nouvelle cave d´affinage de la coopérative laitière de Valuéjols, est allé chercher les vaches puis a assisté à la traite sur l´exploitation de M. et Mme Jalabert, adhérents de la coopérative. "J´avais rencontré Mme Jalabert lors d´ une animation à laquelle elle participait dans un de nos magasins en région parisienne, et promis que je viendrais la voir...", raconte le PDG, qui, à 1 500 mètres d´altitude, au buron de la Combe de la Saure, a pris le temps d´écouter et de discuter avec les six entreprises adhérentes de l´association Ressources, à qui l´enseigne a ouvert les rayons de ses magasins.
Des filières de qualité
"J´aime bien aller visiter ces producteurs qui s´engagent avec nous", commente M. Bernard, en expliquant que Carrefour travaille depuis dix ans dans les filières de qualité agricole. "Je crois que c´est la mission d´une société comme la nôtre de développer les produits de PME et des territoires agricoles français, la France ayant un patrimoine extraordinaire de paysages, de traditions, de savoir-faire qu´il faut maintenir", dit-il. "Pour cela, il faut développer des contrats de qualité et payer la valeur ajoutée qui correspond à l´engagement et à la motivation du producteur, ajoute le PDG". Refusant l´image "passéiste" d´une grande distribution dont le seul souci serait d´écraser les prix au détriment de ses fournisseurs, Daniel Bernard explique que Carrefour se soucie y compris de la rémunération des producteurs : "«a fait partie du contrat". Ce que confirment le président et le directeur de la coopérative de Valuéjols, en rappelant que ceux de leurs adhérents inscrits dans la démarche "Cantal grand herbage" bénéficient d´une plus-value de 30 centimes de francs au litre de lait.
L´économie du contrat
Le PDG de Carrefour se dit persuadé que l´avenir de l´agriculture, "c´est un produit valorisé, de haute tradition, qui raconte une histoire, qui donne une garantie au client... beaucoup plus que des agricultures de subvention. Quand on a des labels, des marques de qualité, le client est fidélisé sur un produit différencié, donc local. Si on ne fait pas ça, on s´expose à l´invasion des produits agricoles du monde entier". Ces filières, qui prendraient une importance croissante chez Carrefour (85 % en viande), l´enseigne les développe au travers de contrats : "En économie, ce qui compte, c´est le contrat entre deux parties qui s´apportent mutuellement, créent de la valeur ensemble. Pour moi, ça vaut beaucoup plus que les réglementations, insiste Daniel Bernard. Des contrats dont la modernité est d´associer des petits producteurs dans des régions parfois très isolées avec un énorme réseau de distribution comme Carrefour". Outre les essais en cours avec le seigle de Margeride, le PDG annonce de nouveaux projets de filières avec le bleu d´Auvergne et la fourme d´Ambert.
Des filières de qualité
"J´aime bien aller visiter ces producteurs qui s´engagent avec nous", commente M. Bernard, en expliquant que Carrefour travaille depuis dix ans dans les filières de qualité agricole. "Je crois que c´est la mission d´une société comme la nôtre de développer les produits de PME et des territoires agricoles français, la France ayant un patrimoine extraordinaire de paysages, de traditions, de savoir-faire qu´il faut maintenir", dit-il. "Pour cela, il faut développer des contrats de qualité et payer la valeur ajoutée qui correspond à l´engagement et à la motivation du producteur, ajoute le PDG". Refusant l´image "passéiste" d´une grande distribution dont le seul souci serait d´écraser les prix au détriment de ses fournisseurs, Daniel Bernard explique que Carrefour se soucie y compris de la rémunération des producteurs : "«a fait partie du contrat". Ce que confirment le président et le directeur de la coopérative de Valuéjols, en rappelant que ceux de leurs adhérents inscrits dans la démarche "Cantal grand herbage" bénéficient d´une plus-value de 30 centimes de francs au litre de lait.
L´économie du contrat
Le PDG de Carrefour se dit persuadé que l´avenir de l´agriculture, "c´est un produit valorisé, de haute tradition, qui raconte une histoire, qui donne une garantie au client... beaucoup plus que des agricultures de subvention. Quand on a des labels, des marques de qualité, le client est fidélisé sur un produit différencié, donc local. Si on ne fait pas ça, on s´expose à l´invasion des produits agricoles du monde entier". Ces filières, qui prendraient une importance croissante chez Carrefour (85 % en viande), l´enseigne les développe au travers de contrats : "En économie, ce qui compte, c´est le contrat entre deux parties qui s´apportent mutuellement, créent de la valeur ensemble. Pour moi, ça vaut beaucoup plus que les réglementations, insiste Daniel Bernard. Des contrats dont la modernité est d´associer des petits producteurs dans des régions parfois très isolées avec un énorme réseau de distribution comme Carrefour". Outre les essais en cours avec le seigle de Margeride, le PDG annonce de nouveaux projets de filières avec le bleu d´Auvergne et la fourme d´Ambert.