Aller au contenu principal

Le Parlement européen peine à prendre position

Avec deux co-rapporteurs aux opinions radicalement opposées, le projet de position du Parlement européen sur la stratégie « de la ferme à la table » s'en tient à ce stade à de grandes généralités sans réellement se prononcer sur les propositions de la Commission concernant la réduction des pesticides ou les surfaces en agriculture biologique.

Avec deux co-rapporteurs aux opinions radicalement opposées, le projet de position du Parlement européen sur la stratégie « de la ferme à la table » s'en tient à ce stade à de grandes généralités sans réellement se prononcer sur les propositions de la Commission concernant la réduction des pesticides ou les surfaces en agriculture biologique.
Avec deux co-rapporteurs aux opinions radicalement opposées, le projet de position du Parlement européen sur la stratégie « de la ferme à la table » s'en tient à ce stade à de grandes généralités sans réellement se prononcer sur les propositions de la Commission concernant la réduction des pesticides ou les surfaces en agriculture biologique.
© Dati Bendo - EC - Audiovisual Service

Par souci de compromis, le projet de résolution du Parlement européen sur la stratégie « de la ferme à la table » trouvé entre les co-rapporteurs des commissions compétentes - la Néerlandaise du Parti des animaux Anja Hazekamp pour la commission de l'Environnement (Comenvi) et le démocrate-chrétien italien Herbert Dorfmann pour la commission de l'Agriculture (Comagri) - ne prend pas réellement position sur les propositions les plus emblématiques de la Commission (réduction de 50 % des pesticides, 25 % de surfaces bio en 2030...). « Les deux rapporteurs choisis par les deux commissions pour travailler ensemble ne pouvaient être plus différents », commente d'ailleurs le think tank Farm Europe. Résultat, pour l'instant, les deux parlementaires se contentent dans leur projet de se féliciter « de la décision de réviser la directive sur l'utilisation durable des pesticides et des objectifs de réduction des pesticides, des engrais et des antibiotiques », insistant « pour que chaque État membre établisse des objectifs de réduction quantitatifs solides, accompagnés de mesures de soutien bien définies garantissant la responsabilité à tous les niveaux pour contribuer à la réalisation de ces objectifs ».

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

Carte d'attribution des ATM ruminants au 1er janvier 2025 en Creuse.
Équarrissage : du nouveau en Creuse

Changement d’opérateur de collecte sur une partie de la Creuse à partir du 1er janvier 2025

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière