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Le moustique-tigre est de retour... une piqûre de rappel s'impose !

Cette année, la météo fraîche a retardé l'arrivée du moustique-tigre. Avec le retour des températures chaudes, le voilà qui pointe le bout de sa trompe. Comment limiter sa prolifération ?

© Istock

Chaque année, il fait son grand retour : le moustique-tigre. Au-delà de représenter une nuisance au quotidien-piqûres, invasion des jardins, etc. -, aedes albopictus (c'est son nom scientifique) représente également un risque pour la santé publique, puisqu'il peut être vecteur de certaines maladies de la famille des arboviro- ses : dengue, chikungunya ou encore zika.  « Cette situation résulte des épidémies massives de dengue dans les Antilles françaises, de la reprise des voyages dans la période post-COVID et de la progression de la colonisation de la région par Aedes albopictus » peut-on lire dans le dernier bulletin arbovirose rédigé par Santé publique France. « Cette forte dynamique initiée en 2023 semble s’intensifier sur les premiers mois de l’année 2024. »


Comment se développe-t-il ?


Anthropophile, le moustique-tigre se développe principalement en zone urbaine et péri-urbaine, près des habitations. La ponte a lieu en fin d'hiver ou au début du printemps, dans des contenants naturels ou artificiels (coupelle pour pots de fleurs, mobilier de jardin, bâches...). Une fois en contact avec l'eau recueillie par les récipients, et réchauffés par les rayons du soleil, les œufs se développent rapidement : une semaine environ. Devenus adultes, les moustiques évoluent dans un périmètre de 150 mètres autour de leur lieu de naissance - d'où l'importance de lutter collectivement -, et se propagent plus largement par le biais des transports routiers et ferroviaires. En moyenne, une femelle pond 5 fois au cours de sa vie, dans un intervalle de 12 jours, à raison de 150 œufs par ponte.


Comment limiter sa prolifération ?


Il est conseillé de « vider » régulièrement ou « supprimer physiquement les contenants susceptibles de constituer des gîtes larvaires » ; de traiter les piscines et bassins d'agréments, couvrir les récupérateurs d'eau pluviale ; filtrer les évacuations d'eau ; ne pas stocker de pneumatiques, déchets ou encombrants à l'extérieur... le tout, en respectant la réglementation en vigueur concernant l'usage des produits phytosanitaires et des produits biocides.

En Nouvelle-Aquitaine...


... l’Agence régionale de santé est chargée de limiter la propagation des « maladies vectorielles à risque épidémique » : la Dengue, le Chikungunya et le Zika.
L’ARS met donc en place une surveillance du moustique tigre, vecteur potentiel de ces maladies, chaque année du 1er mai au 30 novembre (conformément au Code de la Santé Publique).

Comment s'organise la lutte contre le moustique tigre ? Surveiller l’apparition des maladies pour éviter le risque d’épidémie.
Dans le cadre de la surveillance des Maladies à Déclaration Obligatoire (MDO), tout cas confirmé de dengue, de chikungunya ou de zika importé ou autochtone doit être déclaré à l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine (ARS NA). Une surveillance renforcée des cas suspects de dengue, de chikungunya ou de zika est mise en place sur l’ensemble des départements de la Région Nouvelle-Aquitaine, du 1er mai au 30 novembre, pendant la période d’activité du moustique.

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